Saint-Sauveur, mon amour – Franky Johnny

Qui n’a pas déjà entendu dire que Québec est un grand village? Vrai ou faux, dans la culture hyperlocale qu’est la nôtre, on aurait quand même tendance à pencher pour dire que ça a son fond de vérité. Dans ce projet initié par la SDC Saint-Sauveur, MonQuartier a collaboré pour mettre en lumière nos piliers locaux. Parfois oubliés, souvent négligés, nos commerçants sont pourtant les personnes qui font toute l’âme de nos quartiers. Dans cette série de portraits ludiques «Made in Saint-Sauveur», vous en apprendrez des vertes et des moins mûres sur les petites histoires qui se cachent derrière vos commerces préférés, et aussi sur ce qui fait leur fierté d’appartenir au quartier. Dans le contexte des travaux de réfection, c’est une invitation à renouveler notre solidarité à leur égard et à continuer à aller les voir! Parce que c’est en allant à la rencontre de ces beaux humains qu’on écrit une autre page de notre mémoire hyperlocale…

…Il était une fois, quelque part à Québec, au cœur du quartier Saint-Sauveur sur le tronçon de la rue Saint-Vallier Ouest, des commerces et un voisinage se partageant la rue au quotidien. Ici , cafės, restos, organismes communautaires et petites boutiques accueillent tout le monde, beau temps, mauvais temps, travaux ou non…

Quatrième arrêt.

Franky Johnny : le tandem d’inséparable

Impossible de croiser Franky sans Johnny et vice versa, ces deux-là viennent exclusivement en binôme! Surnoms d’enfance qu’ils se sont donnés au primaire, les deux copropriétaires de la très populaire sandwicherie de la rue Saint-Vallier Ouest ont décidé de se lancer en affaires il y a déjà six ans. Cuisinier et boulanger, autodidacte et touche-à-tout, le duo n’a pas peur de faire preuve de créativité dans les choix proposés sur leur menu, qui varient toutes les semaines selon leur inspiration du moment. Trois choses ne varient pas : leurs délicieuses mayos et marinades faites maison…et le pain de chez leur ami Borderon.

Ayant établi leur commerce sur la rue Saint-Vallier par un beau concours de circonstances, le duo ne regrette pas d’avoir investi dans ce quartier en pleine effervescence, où le mot «communauté» prend tout son sens au quotidien. Le petit comptoir est proche de leur monde, au point que certain.e.s voisin.e.s en ont fait leur rituel pour l’heure du lunch! Pas de hasard dans l’histoire, puisque c’est l’aspect authentique du lieu qui rassemble les habitué.e.s. Et puis, qu’on se le dise, ils ont le tour de maîtriser l’Art d’un vrai bon sandwich, avec des ingrédients simples et frais, tout en jasant de tout et de rien. Chez Franky, pas de chichis!

Pour Mathieu et Jonathan, ce qui démarque le plus Saint-Sauveur, c’est la proximité qu’il y a entre les gens. Si on peut aider à soutenir ce sentiment d’appartenance en créant des lieux de rencontre gourmands… pourquoi pas?, comme le souligne si bien Jonathan. Leur recette? Prendre le temps d’écouter et de s’adapter à une clientèle qui leur est loyale et fidèle! Rien de magique, donc, mais de l’amour du métier en masse.

Je suis du quartier Saint-Sauveur, alors bien évidemment que j’aime…

Jonathan est papa d’une petite fille et aime bien aller se promener du côté du Zozo, petite friperie incontournable pour tout parent qui trouve que les enfants grandissent très (trop) vite! Côté gourmand, il craque pour le Kraken et le Tao…

Psst: Jonathan est de Maizerets, mais il passe son temps dans Saint-Sauveur, son quartier d’adoption! Comme quoi…

Quatre bonnes raisons de faire le détour…

• C’est simple, ce sont les rois du sandwich, qui goûte aussi bon que dans un resto avec trois étoiles Michelin…
• L’ambiance sympathique et intimiste. Si tu n’as pas envie de passer l’heure du lunch tout seul, va leur dire un beau bonjour! Si tu es plus du genre à ramener ta gang, tu as la possibilité de faire une commande de groupe.
• La mayo et les carottes marinées maison
• Le Bánh mì végé…difficile de faire mieux…

Cet article a été réalisé par le service publicitaire de Monquartier et payé par la SDC Saint-Sauveur. Les revenus d’annonceurs financent le fonctionnement de Monquartier et sa production d’information hyperlocale indépendante.