Le Traiteur Pomerleau à vendre

Le Traiteur Pomerleau, situé sur l’avenue des Oblats, est à vendre. L’entreprise, qui cible en priorité une clientèle corporative, a été durement ébranlée par la pandémie. Le propriétaire André Pomerleau souhaite toutefois que les affaires continuent. Il est en pourparlers avec une acheteuse potentielle.

La bâtisse qui abrite Traiteur Pomerleau, au 626 avenue des Oblats, est à vendre, tout comme l’entreprise. Après 37 ans en affaires, André Pomerleau souhaite notamment prendre sa retraite.

En entrevue téléphonique, le 7 avril, il avoue que la pandémie a été dure pour son entreprise. La clientèle de Traiteur Pomerleau est à « 80 % » de nature corporative et gouvernementale. Sans congrès et sans réunions d’affaires en raison de la pandémie, la PME a été ébranlée.

Traiteur Pomerleau œuvrait aussi, entre autres, pour des banquets, mariages et baptêmes, dont la tenue a aussi été affectée par la crise sanitaire.

En affaires depuis les années 80, l’entreprise misait notamment sur un mélange de saveurs du monde et de chez nous, pour ses plats chauds et froids.

Une acheteuse potentielle pour Traiteur Pomerleau

André Pomerleau a donc décidé de tirer sa révérence. Il est ouvert à l’idée de vendre soit le service de traiteur, soit la bâtisse ou les deux conjointement.

Une acheteuse potentielle, une Européenne établie au Québec, s’est montrée intéressée par l’entreprise et le bâtiment, raconte-t-il. La transaction n’est toutefois pas encore conclue. M. Pomerleau attend une offre d’achat formelle.

Il souhaite d’ailleurs que l’entreprise qu’il a bâtie pendant près de 40 ans puisse continuer avec une nouvelle ou un nouveau propriétaire.

La restauration ébranlée

Les restaurants et traiteurs ont été durement touchés par la crise sanitaire. À la suite du dévoilement de dernier budget provincial, en mars, l’Association Restauration Québec (ARQ) déplore qu’aucune nouvelle mesure directe n’ait été ajouté de la part du gouvernement du Québec pour aider à la relance de l’industrie de la restauration.

« Avec plus de 3 700 établissements de restauration qui ont fermé leurs portes en raison des nombreux mois de fermeture, l’ARQ se serait attendue à des mesures permettant une relance réelle d’une industrie qui est présente dans toutes les communautés du Québec », avait-elle indiqué dans un communiqué publié le 22 mars.

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