Des pains sur la planche s’associe avec La Ruche

La future boulangerie communautaire Des pains sur la planche demande l’aide de la population via La Ruche pour son démarrage. Les instigateurs, Cyril Pringault et Jonathan Gagnon, travaillent aussi sur le plan d’affaires avec Entrepreneuriat Laval pour ouvrir le commerce d’ici l’automne.

Des pains sur la planche s’associe avec La Ruche | 30 janvier 2018 | Article par Véronique Demers

Des pains sur la planche, future boulangerie communautaire dans Saint-Sauveur.

Crédit photo: Des pains sur la planche

La future boulangerie communautaire Des pains sur la planche demande l’aide de la population via La Ruche pour son démarrage. Les instigateurs, Cyril Pringault et Jonathan Gagnon, travaillent aussi sur le plan d’affaires avec Entrepreneuriat Laval pour ouvrir le commerce d’ici l’automne.

Jonathan Gagnon, l’un des deux responsables de la boulangerie, explique :

On n’a pas de fonds, on fait donc appel à La Ruche pour acheter du matériel. Si on atteint notre objectif, on pourrait bénéficier de partenaires utilisateurs comme Desjardins et Futurpreneurs, comme ça a fonctionné pour Minimum Café, dans Portneuf. La Ruche s’est occupée d’eux pour obtenir d’autres appuis financiers. Ça rend le travail plus efficace.

Produits locaux et bio

Outre la campagne de sociofinancement, un pas de plus a été franchi grâce à la rencontre citoyenne du 24 janvier à l’Accorderie de Québec, où une dizaine de participants étaient présents. C’était l’occasion notamment de discuter des résultats du plus récent sondage auquel près de 650 personnes ont répondu.

Jonathan Gagnon, l’un des deux instigateurs de la boulangerie Des pains sur la planche.
Crédit photo: Véronique Demers

Les répondants souhaitent une boulangerie proposant « une vaste gamme de produits biologiques et locaux, accessibles à tous, issus d’un commerce visant la réinsertion sociale dans l’emploi et participant à la vie de quartier ».

« On aurait des employés, parce que la main-d’oeuvre, c’est le nerf de la guerre. On pourrait peut-être avoir une collaboration avec la Maison Revivre, mais ce n’est pas encore défini. On veut une mixité sociale, pour que ça ressemble au quartier», résume M. Gagnon.

École hôtelière de la Capitale

Cyril Pringault n’est pas boulanger, mais s’intéresse à la gestion et au service à la clientèle. Jonathan Gagnon a étudié en pâtisserie à Jonquière et a toujours aimé la boulangerie. Il précise :

On ne se cherche pas nécessairement un emploi. La boulangerie appartient au quartier. On veut redonner, soit en projets ou en activités. On est en train d’établir des contacts avec l’École hôtelière de la Capitale pour un éventuel partenariat.

Publicité

M. Gagnon souligne au passage que lui et son acolyte discutent avec des boulangers d’expérience pour être bien guidés et assurer la réussite du projet.

Comptoir Borderon

Questionné à savoir s’il voyait comme un compétiteur le comptoir de pains et viennoiseries de Borderon qui ouvrira prochainement ses portes, Jonathan Gagnon a indiqué qu’il s’agissait d’un défi supplémentaire à relever. « D’un autre côté, c’est différent. Notre local sera assez grand pour permettre la consommation sur place et l’ouvrir à des groupes, des organismes, contrairement au comptoir de Borderon. Ça ne nous inquiète pas vraiment », conclut-il.

Historique en bref

  • Février 2017 : premier sondage
  • Novembre 2017 : second sondage
  • Janvier 2018 : choix du nom Des pains sur la planche
  • Février 2018 : campagne de sociofinancement sur La Ruche
  • Automne 2018 : ouverture prévue

À lire aussi : Boulangerie dans Saint-Sauveur: des développements et un sondage

Restez à l'affût des actualités de votre quartier

Chaque samedi, recevez nos nouvelles, offres et activités incontournables dans le quartier.