Crèmerie Saint-Sauveur : avant-garde et tintamarre

Chaque été, les résident.e.s de Saint-Sauveur s’interpellent sur les réseaux sociaux à son sujet. Des comptoirs ont ouvert et fermé. Des études de marché ont circulé. On a même vu passer une formule mobile, à vélo. En 2020, le Royaume de la tarte en a ajouté à son offre. Une fois de plus, la crème glacée fait la une, avec l’arrivée de la Crèmerie Saint-Sauveur.

Son petit local est lové entre le lavoir du 204 Saint-Vallier Ouest et l’espace partagé par Franky & Johnny, Cantook, Borderon. Ce dernier l’occupait avant la colocation. Les vitrines de la Crèmerie Saint-Sauveur s’ouvrent sur la rue Saint-Vallier Ouest pour servir la clientèle.

« On est Gabriel et Gabriel. On veut être le pilier de la crèmerie dans Saint-Sauveur! », s’exclame Gabriel Lamonde-Simard en serrant la pince de Monsaintsauveur.

Le nom choisi n’est « pas extrêmement excitant », dit-il. Cependant, il donne « l’impression que c’est là depuis 40 ans », poursuit Gabriel Thibault.

L’idée de ce commerce germait depuis quelque temps, dans la tête de Gabriel Lamonde-Simard. Il avait repéré le local, les démarches allaient bon train, notamment pour prévoir l’aménagement des vitrines s’ouvrant sur la rue. Et puis il a appris qu’il y aurait des rénovations. Il a fallu patienter.

Plusieurs expériences commerciales garnissent la feuille de route de monsieur Lamonde-Simard, un résident de Saint-Roch. Il a travaillé quelques années dans le gelato en haute-ville. Il a ouvert Hoya dans Montcalm, où il travaille toujours. C’est son comparse qui prendra les rennes de la crèmerie, explique-t-il. M. Lamonde-Simard lui transmet toutes ses connaissances.

L’avant-garde de la molle

Au menu de la Crèmerie Saint-Sauveur, on retrouve les classiques glaces molles, gelati et boissons glacées, mais aussi des surprises. On remarque notamment le Tintamarre, qui est « à venir ». De quoi s’agit-il?

« C’est ce qu’ils font et appellent “Tempête” au McDo, mais local. Ils seront faits au Hobbit, sur Saint-Jean », expliquent Gabriel et Gabriel.

Le chocolat pour les trempages, lui, provient de chez Champagne Chocolatier dans Saint-Roch, ajoute le duo.

La molle, révèle Gabriel Lamonde-Simard, se décline en deux saveurs, dont aucune n’est chocolatée.

« Un truc vraiment signature chez nous, c’est la molle. C’est à la vanille et non chocolat mais fraise. Un sorbet qui est vegan. C’est un peu comme ils font chez Chocolats Favoris. Nous, on pense que c’est l’avant-garde. Le chocolat va disparaître dans la molle. Ça va être vanille et puis un fruit. Je suis certain que dans les plus petits commerces, les fruits vont prendre le dessus. »

Le temps nous le dira!

Lire aussi :

La Brigade ouvre un restaurant péruvien sur Saint-Vallier Ouest