L’Épicerie Lao Indochine : une perle sur des Oblats

La première fois où je me suis rendue à l'épicerie Lao Indochine, je n'en menais pas large. J'avais une grosse grippe (ou un rhume, je ne me souviens jamais de la différence, d'une fois à l'autre). Je dirais même que j'avais une grosse grippe d'homme. Et la preuve que j'étais "très" malade, c'est que je n'avais aucune envie de cuisiner : l'heure était grave!

Rue des Oblats, quartier Saint-Sauveur.
Épicerie Lao Indochine, avenue des Oblats. Photos : Sylvie Isabelle.

La première fois où je me suis rendue à l’épicerie Lao Indochine, je n’en menais pas large. J’avais une grosse grippe (ou un rhume, je ne me souviens jamais de la différence, d’une fois à l’autre). Je dirais même que j’avais une grosse grippe d’homme. Et la preuve que j’étais “très” malade, c’est que je n’avais aucune envie de cuisiner : l’heure était grave!

Je m’étais donc laissée porter par la rumeur de soupes repas absolument délicieuses, généreuses et authentiques qui parvenaient à mes oreilles depuis trop longtemps déjà. Mais avec ma grippe (ou mon rhume !), une soupe chaude et réconfortante me semblait la solution toute indiquée.

En poussant la porte de la petite épicerie sur des Oblats, je me suis tout de suite sentie en terrain familier : comme dans toutes les épiceries asiatiques, ça fourmille d’activité, les étagères sont garnies de petits pots tous plus fascinants les uns que les autres… Mais cette première fois, j’avais un seul objectif en tête : une soupe!

Je me suis donc dirigée du côté du tout petit restaurant attenant à l’épicerie. Je n’ai pas été déçue, ni cette première fois, ni toutes les autres fois où je me suis rendue à l’épicerie Lao Indochine pour y commander une belle grosse soupe pour emporter, souvent avec quelques rouleaux impériaux. En fait, je crois avoir développé un réflexe de Pavlov : comme le chien qui salive en entendant une cloche, j’ai maintenant envie d’une soupe de chez Lao Indochine dès que je commence à renifler!

Avec les températures plus fraîches qui sont à nos portes, je vous invite donc à prendre congé de cuisine pour une soirée : pour quelques dollars, passez sur des Oblats, et offrez-vous une soupe repas… Une fois attablé, ne mangez pas tout de suite : prenez une minute pour humer les effluves parfumées qui s’échappent de ce savoureux bouillon. C’est une bouffée de réconfort pour les nez enrhumés !

Une petite note: parce que je me suis souvent laissée emporter par mon enthousiasme, je me suis parfois cognée le nez sur la porte fermée du restaurant de l’épicerie Lao Indochine. L’épicerie elle-même est pratiquement toujours ouverte, mais le restaurant n’est opéré qu’à des heures précises.

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