Saint-Sauveur dans les années 1970 : le Foyer Notre-Dame-de-Lourdes, coin Signaï et Mazenod

La série Saint-Sauveur dans les années 1970 revisite le passé du quartier à travers des images d’archives de diverses sources. Nous revenons aujourd'hui sur le centre d'hébergement qui domine le paysage urbain de Saint-Sauveur.

Saint-Sauveur dans les années 1970 : le Foyer Notre-Dame-de-Lourdes, coin Signaï et Mazenod | 17 septembre 2023 | Article par Jean Cazes

Vue partielle sur le Foyer Notre-Dame de Lourdes en 1979.

Crédit photo: Jean Cazes

La série Saint-Sauveur dans les années 1970 revisite le passé du quartier à travers des images d’archives de diverses sources. Nous revenons aujourd’hui sur le centre d’hébergement qui domine le paysage urbain de Saint-Sauveur.

Capturée en 1979, la photo en vedette provient d’une diapositive représentant une vue de l’est de la rue Signaï de ce foyer d’hébergement situé sur la rue Hermine, précise la description qu’en font les Archives de la Ville de Québec.

La photo comparative dans la galerie en fin d’article date du 11 septembre 2023.

Le bâtiment dans toute sa dimension

Le futur Foyer Notre-Came-de-Lourdes en construction en 1972.

Achevé en 1972, avec ses douze étages, le Centre d’hébergement Notre-Dame-de-Lourdes demeure le seul véritable édifice en hauteur du quartier.

Depuis un an, une spectaculaire murale réhabilite l’austère bâtiment du CHSLD.

L’œuve de Guillaume D. Cyr sur la façade du CHSLD Notre-Dame-de-Lourdes. Vue en direction nord. 23 septembre 2022.

Un peu de toponymie autour de la rue Signaï

Dans la section Toponymie du site de la Ville de Québec, on explique que la rue Signai a été dénommée ainsi vers 1858 «en l’honneur de Mgr Joseph Signay (1778-1850), archevêque de Québec de 1833 à 1850» :

«En 1827, Signay devient évêque coadjuteur de Mgr Bernard-Claude Panet tout en demeurant curé de Notre-Dame-de-Québec jusqu’en 1831. Lorsque Mgr Panet démissionne en 1832, il lui confie l’administration du diocèse. À la mort de Mgr Panet en 1833, Mgr Signay devient le troisième archevêque de Québec. Dénoncé pour son apparent immobilisme dans les grandes questions politiques et religieuses de son temps et peu soutenu par les évêques, il remet l’administration de l’archidiocèse à son coadjuteur, Mgr Pierre-Flavien Turgeon, en 1849. Bien qu’elles soient justifiées en grande partie, ces accusations ne tiennent guère compte d’autres aspects plus positifs du personnage : à l’occasion des désastres qui frappent Québec – deux épidémies de choléra et l’incendie des faubourgs Saint-Roch et Saint-Jean (voir aussi Saint-Jean-Baptiste) –, c’est lui qui le premier organise des discours et incite à l’entraide.»

Archives de la Ville de Québec

À l’exemple de la photo en tête d’article, beaucoup d’images archivées de la Ville de Québec sont disponibles en ligne. On peut en faire la diffusion sans licence et sans frais en utilisant les vignettes estampées au logo de la Ville et en citant correctement les sources.

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