Le festival d'arts vivants Casse-Gueule propose à nouveau des marches spectatorielles pour sa deuxième édition, qui se déroule du 24 au 26 août. Les départs et les arrivées se donnent à La Charpente des fauves. Des prestations artistiques ont lieu aussi dans trois lieux inusités du quartier Saint-Sauveur : à l'église, au garage Vallières et Nadeau, de même que chez Ma Station Café.
Un festival toujours autant Casse-Gueule
Une performance de Mae Killia l’an dernier à l’épicerie La Locale.
Crédit photo: David B. Ricard
Le festival d’arts vivants Casse-Gueule propose à nouveau des marches spectatorielles pour sa deuxième édition, qui se déroule du 24 au 26 août. Les départs et les arrivées se donnent à La Charpente des fauves. Des prestations artistiques ont lieu aussi dans trois lieux inusités du quartier Saint-Sauveur : à l’église, au garage Vallières et Nadeau, de même que chez Ma Station Café.
Comme l’an dernier, le festival se promène en Basse-Ville de Québec.
« On a des lieux secrets extérieurs, qu’on ne peut pas dévoiler, des lieux un peu moins traditionnels, plus clandestins », ajoute Catherine Lagacé McManiman.
Une expérience complète
En 2023, le trajet comprend « des petits arrêts récompenses », de la nourriture et des breuvages pour le public, précise les organisatrices. Les billets se vendent encore par soirée. C’est le concept du festival.
« L’expérience est entière », souligne Mme McManiman.
Les festivaliers arriveront à La Charpente des fauves, sur la rue Christophe Colomb Est, dans Saint-Roch, en début de soirée pour y repartir vers 23h.
Entre les deux, des performances artistiques, différentes de celles des institutions conventionnelles, ainsi que des visites de lieux atypiques égayeront leur veillée.
« Il y a aussi des moments de socialisation entre le public et les artistes », précise la coorganisatrice du Casse-Gueule.
Crédit photo: Marie Tan
Des performances qui sortent de l’ordinaire
Une résidence de création se tiendra, entre autres, à la Charpente des fauves. Rozenn Lecompte la dirigera. La danseuse Sarah Germain l’accompagnera. Cette performance reprendra les codes du stand-up comique.
En outre, des activités spéciales sont prévues, comme une séance de peinture automatique avec l’artiste en arts visuels Félix Hould. Ce dernier a trafiqué sa voiture pour qu’elle puisse peindre une toile, « on ne sait trop comment », « on le saura au Casse-Gueule ».
« Ça va se passer avec sa voiture », se contente de dire Jade Gagnon.
De plus, les gens pourront assister à un spectacle de musique reggae du groupe Northern Lights, à l’église Saint-Sauveur.
Des prestations spontanées de Bonne et Dan (Bon et ÂNE), impliquant des grosses têtes de marionnette, amuseront également la foule.
Une plateforme appréciée des artistes
Pour une première fois, la mesure Première Ovation soutient financièrement le festival Casse-Gueule dans le cadre de son volet diffusion.
Trois diplômées du baccalauréat en théâtre et arts vivants de l’Université Laval, Catherine Lagacé McManiman, Jade Gagnon et Noémie Percy, organisent l’événement. Ces marches spectatorielles offrent une plateforme à des artistes qui souhaitent se mettre à l’œuvre. On y retrouve diverses formes d’art, dont la danse, le cirque, le théâtre et l’art performatif.
Le « risque artistique » y est mis de l’avant.
« C’est une première étape pour certains, explique Mme Gagnon. On aime ça appeler ça un fantasme. Parce que souvent, un fantasme, c’est très risqué, mais ça peut aussi rapporter gros.»
Les interprètes sélectionnés devaient préalablement présenter un projet au comité organisateur. Plus de 30 artistes et groupes ont répondu à l’appel du Casse-Gueule cette année, soit environ 20 de plus qu’il y a un an.
La programmation complète se trouve sur le site web du festival.
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