Marché Saint-Sauveur, quand le quartier s’anime

Marché Saint-SauveurSamedi matin. Une brise du mois d’août fait valser les kiosques où sont étalés les beaux légumes colorés des producteurs de la région. L’ambiance est vive, conviviale. Ça vadrouille d’un étalage à l’autre, sac d’emplettes sous le bras, le cœur léger, au son de l’accordéon, de la flûte et des balançoires qui grincent. Malgré une première édition un peu timide (quelques 10 kiosques occupent le Parc Durocher), le coup d’envoi du Marché Saint-Sauveur ne peut être marqué que par le succès.Si le Marché Saint-Sauveur peut renaître —là où se situaient les Halles Saint-Pierre, il y a 60 ans— c’est grâce au travail louable du collectif Fardoche, une poignée de copains du quartier Saint-Sauveur qui vous veut du bien. En effet, comme en témoignent les légumes-phylactères qui forment leur image de marque, le Marché Saint-Sauveur a une double vocation. D’une part il vise à améliorer l’accès à des aliments frais, mais il vise aussi à favoriser les échanges entre les citadins et les producteurs agricoles.Pour l’instant, le marché fait office de projet-pilote le temps de trois fins de semaines (10, 17 et 24 août), mais si la réponse est favorable, nous pourrions voir s’étendre la saison du marché de la fête de la Saint-Jean-Baptiste à celle de l’Action de grâces dès l’an prochain!

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