Clinique Aventurine : une nouvelle ressource en santé mentale

L’aventurine n’est pas seulement une pierre issue de la famille du quartz, elle est aussi le nom choisi par Zoé Faubert pour la clinique qu’elle a démarrée il y a un an, à côté de la pharmacie Jean Coutu sur la rue Saint-Vallier Ouest.

Clinique Aventurine : une nouvelle ressource en santé mentale | 30 août 2019 | Article par Véronique Demers

Crédit photo: Véronique Demers

L’aventurine n’est pas seulement une pierre issue de la famille du quartz, elle est aussi le nom choisi par Zoé Faubert pour la clinique qu’elle a démarrée il y a un an, à côté de la pharmacie Jean Coutu sur la rue Saint-Vallier Ouest.

« Tout comme l’aventurine, la santé mentale est précieuse. La clinique regroupe des professionnels en santé mentale, mais je suis ouverte à accueillir d’autres professionnels. On a entre autres une acupunctrice », indique Mme Faubert, fondatrice de la clinique Aventurine et psychologue spécialisée en enfance et en adolescence (0-17 ans).

Pour l’instant, les services offerts sont l’acupuncture, la psychologie, l’éducation spécialisée, des interventions de groupes, du soutien aux apprentissages/tutorat et de la dérogation scolaire, pour que des jeunes doués puissent sauter des niveaux.

« J’ai un grand intérêt pour la douance chez les jeunes. Je peux faire des évaluations, des tests de Q.I., mais aussi des groupes de jeunes doués (6 à 9 ans) pouvant interagir ensemble. Je peux signer des recommandations pour qu’ils sautent de niveau ou qu’ils restent en classe tout en réalisant des projets spéciaux », explique la psychologue spécialisée chez les jeunes.

Volet communautaire

Alors qu’elle s’était jointe à une clinique privée à Montréal, Zoé Faubert a lancé sa propre clinique à Québec. Elle a choisi le quartier Saint-Sauveur, qu’elle habite, parce qu’elle y a réalisé le manque de ressources en psychologie et santé mentale.

« Je suis consciente des réalités socio-économiques du quartier et du fait que les tarifs de psychologue ne sont pas abordables pour tous, mais mon objectif d’ici cinq ans est de pouvoir offrir un volet communautaire, soit un prix de psy communautaire pour les personnes à faible revenu en plus du prix régulier, et de donner des conférences dans les écoles », détaille-t-elle.

La diplômée en psychologie à l’UQÀM ajoute qu’il est toujours possible pour le parent d’inscrire son enfant à un groupe (ce qui est plus abordable que les consultations individuelles), dans lequel il peut développer ses habiletés sociales. Dans le cadre des groupes, Mme Faubert collabore avec Geneviève Robidoux, éducatrice spécialisée.

« On évalue toutes sortes de problématiques, comme la gestion des émotions, l’anxiété, les pensées noires… Aujourd’hui, la performance est le nouveau fléau. La gestion des médias sociaux, le cyberbullying, l’addiction à l’écran, tout ça fait partie de la vie des jeunes. C’est stressant pour eux », dit Mme Faubert.

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Selon l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), 10 % à 20 % des enfants et des jeunes sont susceptibles de développer un trouble mental. Quant à la prise de médicaments pour troubles mentaux, l’ICIS évalue qu’un jeune sur onze a reçu un antipsychotique ou un médicament pour traiter un trouble anxieux ou de l’humeur.

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