Le lancement du fanzine Et si les trottoirs nous parlaient du comité citoyen Saint-Sauveur, ensemble solidaire se déroulera le jeudi 13 juin au Patro Laval. Cette démarche collective et citoyenne a pour objectif de mettre en valeur le quartier et de sensibiliser la population aux différents enjeux rencontrés.
Une démarche citoyenne : Le fanzine Et si les trottoirs nous parlaient
Le lancement du fanzine Et si les trottoirs nous parlaient du comité citoyen Saint-Sauveur, ensemble solidaire se déroulera le jeudi 13 juin au Patro Laval. Cette démarche collective et citoyenne a pour objectif de mettre en valeur le quartier et de sensibiliser la population aux différents enjeux rencontrés.
Le lancement du fanzine Et si les trottoirs nous parlaient du jeudi 13 commencera dès 17h dans la cour arrière du Patro Laval (et à l’intérieur en cas de pluie).
Toute personne est la bienvenue et l’événement demeure gratuit.
Plusieurs activités vont animer la soirée.
« On va faire une lecture de textes par les membres du comité de Saint-Sauveur ensemble solidaire », avance Julien Savard, citoyen et membre du Comité Saint-Sauveur, ensemble solidaire.
« Il y aura une période d’échanges avec la population sur le processus créatif et la réflexion qu’on a eue. »
« L’ambiance musicale sera assurée par Charly Yapo et ses musiciens », ajoute-t-il.
Véronica Rioux sera présente pour une performance de slam. De la nourriture et des breuvages seront aussi disponibles. Un atelier de sérigraphie est également prévu au programme.
Au total, 150 exemplaires du fanzine ont été imprimés.
Une contribution de cinq dollars est suggérée, mais tout en laissant la liberté à chacun. Les contributions volontaires permettront la réimpression du fanzine.
Les objectifs
Après 50 propositions de titres pour le fanzine, le choix s’est arrêté sur Et si les trottoirs nous parlaient.
« Si les trottoirs nous parlaient, qu’est-ce qu’ils nous diraient ? Comme on marche dessus, les trottoirs en ont vu des choses », explique Julien Savard.
Cela fait référence au temps qui passe, aux déplacements et aux échanges qui peuvent avoir lieu sur un trottoir.
« On voulait promouvoir notre quartier, le mettre en valeur et parler des petits problèmes qu’on peut avoir avec le quartier », avance-t-il.
« On veut sensibiliser la communauté aux impacts de la gentrification. Ce phénomène complexe touche à plusieurs dimensions comme le logement abordable, les épiceries, l’accès à l’espace public et l’aménagement, entre autres. »
Le projet et le lancement du fanzine sont aussi une manière d’expliquer l’évolution du quartier Saint-Sauveur.
« C’est une façon d’instaurer un dialogue avec la population, notamment sur les impacts de la gentrification », souligne Gabrielle Doucet-Simard, co-coordonnatrice et responsable du chantier mixité sociale et gentrification sociale à la Concertation Saint-Sauveur.
Une démarche collective et citoyenne
Le fanzine Et si les trottoirs nous parlaient repose avant tout sur une démarche collective citoyenne.
« Au départ, on a fait des ateliers d’éducation populaire sur la gentrification, qu’on a décomposé en trois thèmes : le logement, la sécurité alimentaire et l’accès aux espaces publics », souligne Mme Doucet-Simard.
« Toutes les étapes du processus ont fait l’objet de décisions collectives, en allant au choix du titre et des œuvres à mettre dans le fanzine ou encore le lieu du lancement. »
Selon ses propos, l’important était de pouvoir parler de la gentrification, tant au point de vue des impacts que de l’expérience de vie.
Concernant le processus créatif et collectif, le résultat final du fanzine est le fruit d’un mélange de médiums.
« On a travaillé avec différents médiums tout le long de la démarche. On a fait de l’exploration photo des rues des alentours, du collage, de la poésie, de l’aquarelle, par exemple », énumère-t-elle.
Après le lancement du 13 juin, l’intention serait d’aller présenter le fanzine dans d’autres milieux.
« On aimerait le distribuer dans des fêtes de quartier et poursuivre le dialogue avec la population dans différents lieux », espère Gabrielle Doucet-Simard.
« C’est en s’intéressant à l’expérience de toutes les personnes dans le quartier qu’on va mieux comprendre [l]es effets [de la gentrification]. C’est très important de continuer à avoir des espaces de dialogue », concluent Gabrielle Doucet-Simard et Julien Savard.
Le fanzine Et si les trottoirs nous parlaient sera disponible dans certains commerces et cafés du quartier. Il sera également possible de se le procurer directement auprès de la Concertation Saint-Sauveur.
Cet article a été produit par Anne Charlotte Gillain, journaliste de l’Initiative de journalisme local.
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