Dans Saint-Sauveur, l'exposition sur les figures cachées de l'Amérique latine revient sur l'histoire des luttes des femmes. Cette dernière s'inscrit dans la ligne du projet des Femmes immigrantes solidaires. À découvrir dès ce jeudi 25 janvier.
Un autre regard sur les femmes d’Amérique latine
Dans Saint-Sauveur, l’exposition sur les figures cachées de l’Amérique latine revient sur l’histoire des luttes des femmes. Cette dernière s’inscrit dans la ligne du projet des Femmes immigrantes solidaires. À découvrir dès ce jeudi 25 janvier.
L’exposition se tient ce jeudi 25 janvier, à 18h, au café Tintico. L’accès est gratuit.
Parmi les organisateurs, on retrouve Les femmes immigrantes solidaires, mais aussi Culturas Migrantes, une organisation colombienne et le Carrefour d’animation et participation à un monde ouvert (CAMPO).
Le lieu de l’exposition n’est d’ailleurs pas dû au hasard.
« Les propriétaires sont colombiennes et elles vendent beaucoup de produits importés de Colombie, afin de supporter les petites paysannes », explique Sandra Viviana Sánchez, co-directrice de Culturas Migrantes.
Selon les organisateurs, cet aspect entrepreneurial demeure important.
À ses yeux, il s’agit d’un projet personnel qui se fonde sur la perspective des immigrant.e.s souhaitant apprendre d’autres langues et connaître d’autres cultures.
Une mise en avant du rôle des femmes à différents niveaux
Culturas Migrantes vise à connecter le travail des femmes à travers le monde.
« Notre but est de démontrer de manière pédagogique notre rôle politique dans l’histoire », précise-t-elle.
Concrètement, la présentation en question comprend six stations.
« Ces stations décrivent les succès réalisés au Mexique, au Paraguay, au Venezuela, en République dominicaine et en Colombie », souligne-t-elle.
« Les visiteurs auront la possibilité de connaître à partir des cinq sens le travail des femmes en agriculture, en politique, en art et incluant la guerre. »
Un exemple très pratique est la manière de travailler le cacao.
« Les personnes pourraient apprendre les processus utilisés par les femmes colombiennes pour travailler avec du cacao, et déguster le chocolat traditionnel », ajoute-t-elle.
Pour elle, les femmes peuvent avancer dans l’économie, la politique et l’amour sans être confrontées à de grands stéréotypes.
Cette exposition repose sur une certaine forme de sensibilisation.
« L’apprentissage de l’histoire des autres cultures peut améliorer notre compréhension de nous-mêmes, en particulier dans le cadre des processus d’immigration », résume Sandra Viviana Sánchez.
Actuellement, l’exposition sur Les figures cachées de l’Amérique latine – Histoire des luttes des femmes se déroule au Canada et en Colombie.
Toutes les informations sur l’exposition sont disponibles sur l’événement Facebook de Femmes immigrantes solidaires.
Cet article a été produit par Anne Charlotte Gillain, journaliste de l’Initiative de journalisme local.
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