Saint-Sauveur, mon amour – Restaurant Shogun

Qui n’a pas déjà entendu dire que Québec est un grand village? Vrai ou faux, dans la culture hyperlocale qu’est la nôtre, on aurait quand même tendance à pencher pour dire que ça a son fond de vérité. Dans ce projet initié par la SDC Saint-Sauveur, MonQuartier a collaboré pour mettre en lumière nos piliers locaux. Parfois oubliés, souvent négligés, nos commerçants sont pourtant les personnes qui font toute l’âme de nos quartiers. Dans cette série de portraits ludiques «Made in Saint-Sauveur», vous en apprendrez des vertes et des moins mûres sur les petites histoires qui se cachent derrière vos commerces préférés, et aussi sur ce qui fait leur fierté d’appartenir au quartier. Dans le contexte des travaux de réfection, c’est une invitation à renouveler notre solidarité à leur égard et à continuer à aller les voir! Parce que c’est en allant à la rencontre de ces beaux humains qu’on écrit une autre page de notre mémoire hyperlocale…

…Il était une fois, quelque part à Québec, au cœur du quartier Saint-Sauveur sur le tronçon de la rue Saint-Vallier Ouest, des commerces et un voisinage se partageant la rue au quotidien. Ici , cafės, restos, organismes communautaires et petites boutiques accueillent tout le monde, beau temps, mauvais temps, travaux ou non…

Dernier arrêt.

Shogun ou l’extraordinaire histoire de femmes entrepreneures de mère en fille

Si le foisonnement de petites anecdotes du quotidien et d’histoires dans Saint-Sauveur est impressionnant, celle de Mme Ly, propriétaire du célèbre Shogun, n’y fait certainement pas exception. C’est dans le bruit des cuisines, entre deux casseroles qui tintent ou d’assiettes qui se cassent par accident, et parmi les odeurs d’épices exotiques et de sauces qu’on fait épaissir, que Mme Ly, propriétaire du Shogun, a grandi et a pris goût au petit monde, étonnant, de la restauration.

Née au Vietnam où sa mère a possédé un restaurant de mets exotiques durant de nombreuses années, la petite Ly et sa famille ont choisi le Québec pour s’installer et poursuivre leur passion culinaire au Thang Long, aujourd’hui devenu le Shogun. Femme de tête et de coeur, en avance sur son temps, la mère de Ly a entrepris d’acquérir l’immeuble où se situe actuellement le restaurant. Bien que les débuts du restaurant n’aient pas été des plus faciles, en raison notamment de la difficulté à faire la location des logements attenants au restaurant, étant donné la réputation du quartier à l’époque, ce sera finalement un billet de loto 6/49 qui viendra sauver la mise et l’ouverture du resto! De beaux hasards, il y en a!

Mme Ly, elle l’aime son quartier. Elle l’aime d’amour. Celle qui a baigné dans l’entrepreneuriat avant même qu’on en parle autant, surnomme affectueusement son quartier «son petit quartier chinois». Fière de faire partie d’une famille qui a été à l’initiative de plusieurs commerces asiatiques dans Saint-Sauveur, elle constate avec joie la présence de petites communautés culturelles de plus en plus actives, qui participent à élargir une offre multiculturelle de services, aux côtés de commerces enracinés depuis belle lurette.

Un gros village. communauté. De génération en génération. Léo qui vient manger sa boule de riz et il a commencé à travailler chez lui. Nancy et mère fille. Zone de réconfort, de sécurité, leur chez soi avec les autres. Sam a commencé chez eux à 16 ans (le serveur) et il en a 27. Une famille. Vous gardez votre monde.

Je suis du quartier Saint-Sauveur, alors bien évidemment que j’aime…

Parce que même dans les beaux hasards, il y a des impondérables, Mme Ly a dû quitter le logement au-dessus du restaurant, qu’elle habitait jusqu’en 2014. Et pour cause, certains se rappelleront, peut-être, du feu qui a eu lieu au Shogun à cette époque. Fermé pendant quatre mois pour des rénovations, Mme Ly et sa famille se sont relocalisés ailleurs, depuis. Disons qu’aux nombre d’heures qu’elle passe au resto, le Shogun est son deuxième chez-soi!

Les bonnes adresses qui font les bonnes habitudes de Mme Ly sont Chez Tao, où elle aime bien se rendre après la fermeture du resto… dans les rares moments qui lui appartiennent, étant mère de trois beaux enfants! Le Bistro Sua Coche, le Latulippe et le Zozo et Arty… parce que Mélanie est extraordinaire! Y’a de la tendresse dans l’air de Saint-Sô!

Quatre bonnes raisons de faire le détour…

• L’inclusivité alimentaire est aussi sua coche. Végétalien, coeliaque, diabétique, femme enceinte, allergiques aux fruits de mer, et tutti quanti! Le restaurant s’adapte à tout le monde sans exception, il suffit de le dire à Mme Ly!
• Les sautés, le Général Tao et le poulet coco cari jaune. Tsé, le genre de plats où on se retient de ne pas lécher son assiette à la fin…! Demande  z une autre boule de riz!
• La très généreuse carte des tapas à partager. Rien de mieux que d’apporter une bonne bouteille (ou deux!) et de partager un bon repas tout léger et festif entre ami.e.s.
• L’ambiance au goût du jour… mais surtout le réconfort. On ne se sent pas chez soi, on se sent dans sa famille. Et une famille qu’on garde précieusement. Les clients reviennent. Ce restaurant a une âme.

Cet article a été réalisé par le service publicitaire de Monquartier et payé par la SDC Saint-Sauveur. Les revenus d’annonceurs financent le fonctionnement de Monquartier et sa production d’information hyperlocale indépendante.