Rendre la culture plus accessible dans Saint-Sauveur

Le 13 février avait lieu la Grande rencontre pour la culture organisée par la Concertation Saint-Sauveur. Plusieurs personnes se sont déplacées pour partager leurs idées quant aux projets à réaliser dans le quartier et pour réfléchir aux axes de développement à prioriser d’ici 2025.

L’ensemble des échanges visait à identifier des pistes de solution afin d’améliorer l’accessibilité à la culture dans Saint-Sauveur. La soirée, qui avait lieu au Centre Durocher, s’est déroulée en trois temps : une introduction de la coordonnatrice du chantier culture Marie-Pier Bouchard, une période d’échange en sous-groupes sur différents thèmes et une mise en commun des idées évoquées.

Chantier culture

Née en 2015, la Concertation Saint-Sauveur est un espace de réseautage et de collaboration visant à travailler sur des enjeux prioritaires dans le quartier. L’organisme pilote différents chantiers, dont le chantier culture, créé à l’été 2023.

Une première consultation citoyenne a eu lieu en septembre dernier afin d’entamer une réflexion sur l’accès à la culture. Les citoyennes et citoyens qui s’y sont présentés ont entre autres pu identifier certains freins et barrières limitant l’accessibilité.

Parmi ces freins, le manque d’information concernant l’offre culturelle a été évoqué, ainsi que la faible proportion d’activités gratuites ou à faible coût. Certaines personnes ont également noté un manque d’inclusion et une accessibilité physique parfois plus difficile.

Trois axes de réflexion

Se basant sur la consultation de septembre dernier, l’organisation a choisi de structurer l’atelier de mardi autour de trois grands thèmes. Les participants et participantes pouvaient choisir de travailler sur l’accessibilité, la participation citoyenne et la sensibilisation, ou la communication et le réseautage.

Des lieux pour la culture

Les priorités identifiées par les équipes ayant discuté de l’accessibilité se concentraient autour de la création d’un lieu dédié à la culture. Un lieu comme une maison de la culture qui accueillerait des activités ponctuelles, mais également des ateliers récurrents. L’idée étant de s’inscrire dans les habitudes des résidents et résidentes du quartier.

Les équipes de travail proposent également la mise en place d’événements favorisant la rencontre entre artistes professionnels et amateurs, par exemple, par le biais de scènes ouvertes. Multiplier les activités liées à l’histoire du quartier et du patrimoine constitue aussi une priorité qui ressortait des réflexions.

Aller vers le public

L’importance de créer des événements au cours desquelles les artistes vont à la rencontre de la population du quartier est revenue à plusieurs reprises lors des échanges. Il s’agit d’une manière de toucher un large public avec une composition mixte. C’est aussi l’occasion de provoquer des rencontres autrement impossibles.

Des événements spontanés pourraient, par exemple, investir des parcs ou des lieux publics où se rassemblent habituellement les gens du quartier.

Mieux informer

L’enjeu de la communication et de la centralisation des informations concernant les activités culturelles a occupé une place importante dans les échanges. Les équipes de travail proposent entre autres, la création d’un calendrier ou d’un répertoire qui permettrait d’annoncer des événements. L’élaboration d’une carte culturelle interactive ou encore la création d’un bottin des savoirs détaillant la pratique des artistes et artisans du quartier sont des idées qui sont ressorties lors des discussions.

Il est  possible de suivre les activités de la Concertation en lien avec les différents chantiers sur la page Facebook de l’organisme.