L’importance de l’identité visuelle au niveau local

Catherine Lemieux, résidente de Saint-Sauveur depuis huit ans, est une créatrice d’identité visuelle. Son rôle consiste à mettre en valeur les entreprises avec lesquelles elle collabore. Plusieurs de ses projets sont d’ailleurs visibles dans le quartier.

Après plusieurs années d’expérience dans différentes agences dont presque 10 ans chez Récréation, l’artiste est maintenant pigiste depuis deux ans.

« En étant à mon compte, je suis vraiment le bras droit du client. Donc, ce dernier est impliqué dans toutes les étapes décisionnelles pour la conception de l’identité visuelle », explique Catherine Lemieux.

Son domaine d’expertise ne se limite pas uniquement à la construction du logo d’une entreprise.

 « Ma job, c’est de faire rayonner les autres », estime-t-elle.

« J’aide à concrétiser une vision artistique et identitaire. Pour un plus petit commerce, ça donne beaucoup de puissance pour qu’il puisse développer son identité après. »

« Cette approche plus personnelle marche vraiment pour les commerces de proximité », ajoute-t-elle.

Son travail comme directrice artistique, directrice de création et designer a été récompensé à de multiples reprises. 

L’exemple du Diner Saint-Sauveur

Le côté local l’attirait d’une certaine manière. Son propre studio se trouve d’ailleurs dans le quartier.

 « Beaucoup de nos talents s’exportent à Montréal pour rayonner, mais on a des talents à Québec. Ces derniers ont réussi à trier leur épingle du jeu », confie Catherine Lemieux.

Parmi ses projets plus locaux, on retrouve celui du Diner et la supérette du Diner sur la rue Saint-Vallier Ouest, dans Saint-Sauveur. Le processus créatif a duré plusieurs semaines.

« Avec le Diner, on voulait attirer les gens du quartier et ceux du centre-ville », décrit-elle.

« On a travaillé ensemble sur l’identité visuelle, qui était très électrique et dynamique. C’est un mélange entre plusieurs époques en rappelant les années 50 et 90 avec un côté un peu punk. »

Le cas de Latulippe

Latulippe fait partie des autres projets menés dans le quartier.

« Quand j’étais en agence, j’ai aussi signé le design de l’identité visuelle de Latulippe, un beau mandat monté en co-création avec l’équipe et pour une véritable institution sur Saint-Vallier », relève Mme Lemieux.

« Avec l’identité, on est allé chercher quelque chose qui correspond à l’ADN des propriétaires, qui ont à cœur d’être un commerce dans la bienveillance et qui essaient de conseiller les gens et de les orienter vers les meilleures solutions pour les produits de plein air », détaille-t-elle.

Selon Catherine Lemieux, ce travail est plus corporatif.

« Ici, la stratégie était de faire embarquer l’équipe interne de Latulippe. Cette dernière a beaucoup contribué à la réflexion et à l’établissement de la nouvelle identité », affirme-t-elle

« Ces deux approches se ressemblent, parce qu’on inclut à chaque fois les équipes et les clients », soutient-elle.

« Dans la création d’identité visuelle, j’aime beaucoup accompagner les clients dans leur expression à eux. À la fin, c’est beau de voir le résultat, avec le mélange entre mon expertise et la concrétisation de leur vision. Il y a beaucoup plus une synergie d’équipe qui s’installe. Une victoire, c’est vraiment plus l’fun à vivre en groupe que tout seul », résume Catherine Lemieux.

Pour en savoir plus sur les projets artistiques de Catherine Lemieux, toutes les informations sont disponibles sur son site web. La créatrice garde la porte ouverte à de nouvelles collaborations. 

Cet article a été produit par Anne Charlotte Gillain, journaliste de l’Initiative de journalisme local.