Une petite épicerie exotique, l'Eburnéenne, a ouvert ses portes le 15 septembre sur le boulevard Charest Ouest. Il s'agit du projet de Natacha Kouamé. L'Ivoirienne propose notamment une variété de produits typiques de l'alimentation de base africaine.
L’Eburnéenne : une nouvelle épicerie africaine sur le boulevard Charest Ouest
Une petite épicerie exotique, l’Eburnéenne, a ouvert ses portes le 15 septembre sur le boulevard Charest Ouest. Il s’agit du projet de Natacha Kouamé. L’Ivoirienne propose notamment une variété de produits typiques de l’alimentation de base africaine.
Des produits africains abordables
La propriétaire y offre en autres de l’attiéké à 5$. C’est un mets traditionnel de son pays. On obtient ce couscous à l’africaine en cuisant à la vapeur de la semoule de pulpe de manioc.
« Moi, je le fais à 5$, parce que c’est un produit qui est beaucoup consommé », nous explique la commerçante qui s’est installée dans l’ancien local du défunt café Saint-Suave, à l’angle de la rue Bayard, au rez-de-chaussée d’un immeuble à logements du quartier Saint-Sauveur.
Ainsi, l’Eburnéenne propose différents dérivés de manioc, une plante tropicale jouant un rôle central dans l’alimentation en Afrique. Comme du placali, une pâte de manioc fermentée d’origine ivoirienne, ou encore des céréales à base de manioc.
Parmi les autres produits typiquement africains, on y trouve en outre des ignames, un tubercule alimentaire important dans plusieurs régions du monde, de même que du foutou, un plat ivoirien conçu en utilisant de la banane plantain écrasée.
De plus, cette nouvelle épicerie exotique de la basse-ville vend des pois africains, des poires, des bananes, du riz, du bouillon pour les sauces, du beurre de karité, de l’huile de palme, des boissons, dont du jus d’hibiscus (le bissap), des produits concentrés, de la viande et du poisson. L’Eburnéenne vend même des vêtements traditionnels africains faits en tissu de coton.
Mme Kouamé essaie donc de garder ses prix bas autant que faire se peut, alors que « les produits africains coûtent généralement très cher dans les épiceries ».
« Ce qui fait que c’est difficile pour la population de s’approvisionner. Moi, j’ai voulu offrir quand même des coûts raisonnables, pour que tout le monde puisse s’approprier ces produits qui sont notre alimentation de base », fait-elle valoir.
Pour la vie de tous les jours
Mme Kouamé souligne d’ailleurs que ses clients connaissent pour la plupart déjà bien les produits, mais qu’ils ont besoin de les consommer au quotidien, d’où l’importance de leur offrir à bon prix. Les Canadiens aussi achètent ses produits « pour les découvrir ».
L’Eburnéenne vend également des produits caribéens et canadiens. Le commerce de Natacha Kouamé est ouvert chaque jour, à 10h, sauf le dimanche (à partir de 13h).
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