Véronica Rioux propose des ateliers de slam chaque mercredi après-midi jusqu'en février, au Centre des femmes de la Basse-Ville. L'objectif premier est de créer du lien entre les participantes.
Des ateliers de slam pour rendre la parole vivante
Véronica Rioux propose des ateliers de slam chaque mercredi après-midi jusqu’en février, au Centre des femmes de la Basse-Ville. L’objectif premier est de créer du lien entre les participantes.
Les ateliers se déroulent chaque mercredi entre 13h30 et 16h au Centre des femmes de la Basse-Ville.
L’accès est gratuit, mais l’inscription est obligatoire.
À travers ses ateliers, Véronica Rioux a voulu s’aligner avec la mission de l’organisme.
« J’ai d’abord assisté à certaines activités du Centre des femmes, dont un atelier d’écriture », confie-t-elle.
« En discutant avec une employée de là-bas, on m’a proposé d’organiser des ateliers de slam, mais tout en cadrant avec leur mission. »
« Le Centre souhaite améliorer les conditions de vie des femmes, d’augmenter le pouvoir d’agir et de créer des liens entre les participantes », rappelle-t-elle.
Des ateliers pour s’exprimer
Depuis 2020, Véronica Rioux donne des ateliers de slam. Au total, six ateliers sont prévus jusqu’au 28 février.
L’activité s’intitule « De l’intime à l’engagé: une parole qui libère! ».
Pour la slammeuse, ce nom dit long sur cet art à part entière.
« En utilisant la poésie, on peut partager des clés pour ouvrir différentes portes dans nos vies », explique Madame Rioux.
« C’est une manière de mieux se connaître et de voir aussi le potentiel de l’écriture comme un outil libérateur. »
En général, un mot d’introduction est prévu au début de chaque atelier.
« On en profite pour donner quelques explications sur le slam et les stratégies utilisées », ajoute-t-elle.
Aucune compétence particulière n’est nécessaire pour participer à ces ateliers.
« Je souhaite la bienvenue à toutes les femmes, même sans expérience. Le seul prérequis est d’avoir envie d’explorer », estime-t-elle.
« Le slam, une parole vivante »
Selon elle, le slam est un art où la parole est vivante.
« Oui, on va principalement explorer l’écriture, mais en gardant à l’esprit que le but du slam est d’être dit à voix haute. Le slam n’est pas fait pour demeurer dans les livres », souligne Mme Rioux.
De multiples exercices seront enseignés.
« On va s’amuser à explorer différents genres. À la fin, on prévoit toujours une période pour écrire librement et pour partager de façon volontaire les textes rédigés », indique-t-elle.
D’ailleurs, un atelier spécial se tiendra le mercredi 6 mars à l’occasion de la semaine du 8 mars dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes.
« C’est une invitation à venir plonger dans toutes les ressources de l’écriture et tous les bienfaits de la parole et les opportunités qui en découlent », résume Véronica Rioux
L’activité est gratuite, mais les inscriptions sont nécessaires en s’adressant directement au Centre des femmes de la Basse-Ville.
Cet article a été produit par Anne Charlotte Gillain, journaliste de l’Initiative de journalisme local.
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