Commun'action 0-5 a pour mission principale de joindre les familles de Saint-Sauveur et Saint-Roch. L'organisme est actif dans le secteur de la petite enfance.
Commun’action 0-5 accompagne les familles de la Basse-Ville
Commun’action 0-5 a pour mission principale de joindre les familles de Saint-Sauveur et Saint-Roch. L’organisme est actif dans le secteur de la petite enfance.
Commun’action 0-5 existe depuis 2011 dans ces deux quartiers de la Basse-Ville de Québec.Â
« On a pour objectif de créer un environnement pour les familles qui favorisent le développement global des enfants entre zéro et cinq ans et leur intégration à l’école », rapporte Julie Huot, directrice de Commun’action 0-5.
Depuis quelques années, de nouveaux besoins se font sentir.
« Les besoins sont grandissants. Il y a beaucoup de familles issues de l’immigration, notamment dans nos quartiers », constate-t-elle.
L’OBNL collabore d’ailleurs avec le Centre multiethnique de Québec.
Pour la petite enfance et les familles
Commun’action 0-5 n’était pas un organisme communautaire à proprement parler à ses débuts.
« À l’époque, on était un regroupement local de 35 partenaires à la fin et une table de mobilisation en petite enfance. On était financé par Avenir d’enfants et la fondation Lucie et André Chagnon », se souvient Mme Huot.
« Même si on était une table de mobilisation, on offrait directement des services aux familles. Pour ne pas perdre cela, on a décidé de devenir un organisme indépendant et autonome », ajoute-t-elle.
Depuis 2018, Commun’action 0-5 est reconnu par le ministère de la Famille et la Ville de Québec comme un organisme communautaire.
Le choix d’être implanté dans Saint-Roch et Saint-Sauveur n’est pas anodin.
« En Basse-Ville, les besoins étaient quand même énormes », explique-t-elle.
« Au début, on a un peu créé cette culture-là , considérer l’importance de la petite enfance, mais aussi de tout ce qu’on peut faire auprès des petits et de l’accompagnement de leurs familles. »
Selon Mme Huot, peu de choses étaient mises en place pour les plus petits à l’époque dans ces deux quartiers.
De nombreux défis
Comme d’autres organismes, le financement et les ressources humaines représentent des défis majeurs chez Commun’action 0-5.
« Il y a toujours cette question de la pérennité du financement à la mission », relève Mme Huot.
« On a commencé avec un financement privé et gouvernemental. Quand on est devenu un organisme indépendant, on n’avait vraiment pas beaucoup de financement à la mission », précise-t-elle.
Pour l’OBNL, les financements à aller chercher ailleurs restent des financements par projet.
« Avec ça, on doit toujours créer quelque chose de nouveau dans l’organisme », indique-t-elle.
Pour elle, cela amène toutes sortes d’enjeux.
« Dans les dernières années, les ressources ont été un gros défi à Commun’action et surtout depuis la Covid. On a eu des congés de maternité, des retraites préventives ou encore des départs », décrit-elle.
« C’était difficile de combler les postes avec le marché du travail actuel. Oui, on avait de l’argent pour faire nos activités et poursuivre notre mission, mais c’était compliqué de suivre avec les ressources humaines. »
Une mobilisation citoyenne
La participation de la communauté reste au cÅ“ur des projets principaux de l’organisme.
« On a cette mobilisation citoyenne grâce à la Voix des parents. Ce comité de parents bénévoles fait un état des lieux au sein de la communauté dans les familles », développe Madame Huot.
Leur rôle les conduit à se pencher sur les enjeux sur lesquels ils veulent travailler et sur les actions à mettre en place.
« Nous, on fait de l’accompagnement tout en essayant de les soutenir », précise-t-elle.
Pour s’impliquer dans le projet de la Voix des parents, plusieurs critères doivent être respectés. Il faut habiter la Basse-Ville et avoir des enfants d’âge scolaire (entre 0 et 8 ans environ).
Depuis trois ans, Commun’action 0-5 fait aussi du travail de proximité dans les HLM.
« C’est plus complexe d’arriver à joindre les familles plus vulnérables. Avec le travail de proximité, on arrive directement à voir ces familles-là , à créer un lien et à les référer selon leurs besoins », souligne-t-elle.
« On est en pleine effervescence avec énormément d’idées. Notre équipe se consolide. On a l’envie de se développer et de surtout répondre aux besoins des familles », conclut Julie Huot.
Cet article a été produit par Anne Charlotte Gillain, journaliste de l’Initiative de journalisme local.Â
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165, rue de Carillon, Québec (Québec), G1K 9E9
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