Saint-Sauveur dans les années 1960 : l’OTJ au parc Victoria

La série Saint-Sauveur dans les années 1960 revisite le passé du quartier à travers des images d’archives tirées de diverses sources. Ce dimanche, un bâtiment patrimonial et une tradition d'époque.

Saint-Sauveur dans les années 1960 : l’OTJ au parc Victoria | 27 août 2023 | Article par Jean Cazes

Au parc Victoria en 1960. On devine sur la gauche la chapelle, qui sera plus tard relocalisée.

Crédit photo: Jocelyn Paquet (collection personnelle)

La série Saint-Sauveur dans les années 1960 revisite le passé du quartier à travers des images d’archives tirées de diverses sources. Ce dimanche, un bâtiment patrimonial et une tradition d’époque.

Immortalisée le 25 juillet 1960, la scène en vedette souligne l’Œuvre des terrains de jeux (OTJ), au parc Victoria, qui s’occupait de procurer des activités de loisirs aux enfants. Cette photo provient de l’impressionnante collection de négatifs de Jocelyn Paquet.

Quelques mots sur l’OTJ

Sur l’Œuvre des Terrains de Jeux (OTJ), on retient ici son histoire telle que résumée par notre ex-collaborateur André Lévesque. Il témoigne de son expérience d’enfance au parc Ferland, dans Limoilou.

«C’est l’Œuvre des Terrains de Jeux (OTJ) qui ouvre le parc Ferland en 1933.

L’Œuvre des Terrains de Jeux (OTJ), comme son nom l’indique, s’occupe de procurer des activités de loisir aux jeunes. L’OTJ, comme la plupart des patronages, vise à contrer les effets, jugés néfastes, de la ville sur la jeunesse ouvrière. Elle s’adresse aux jeunes de 3 à 18 ans», peut-on lire dans Naître et grandir à Québec.

L’Œuvre offre des loisirs «chrétiens» aux jeunes et appuie l’effort paroissial en matière de loisirs, croyant ainsi sauvegarder les valeurs spirituelles de la famille. Elle se pose en «aidant des familles débordées. C’est l’ancêtre du Service des loisirs de Québec: ainsi, en 1966, l’OTJ sera intégrée au nouveau Service des loisirs et parcs de la Ville de Québec.»

La chapelle

La chapelle dans son nouvel emplacement du parc Victoria en août 2023. Vue en direction ouest.

Érigée il y a 91 ans, selon les plans de l’architecte Héliodore Laberge, la chapelle Notre-Dame-Auxiliatrice du parc Victoria possède une valeur patrimoniale supérieure. Elle est très bien conservée et garde toutes ses caractéristiques d’origine. précise la fiche qui lui est consacrée dans le Répertoire du patrimoine bâti de la Ville de Québec.

«La Chapelle du parc Victoria implanté au coin des rues Saint-Mathias et Saint-Ambroise dans le quartier Saint-Sauveur a été déménagée à cet endroit en 2000. […]

Le bâtiment est représentatif du style néogothique. La chapelle Notre-Dame-Auxiliatrice détient un intérêt patrimonial supérieur attribuable à son intérêt historique, architectural et paysager. […]

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Construite en 1934 selon les plans de l’architecte Héliodore Laberge à l’instigation de l’abbé Arthur Ferland, curé de la paroisse de Saint-Roch et premier directeur de l’œuvre de Terrains de Jeux (OTJ) à Québec. La chapelle a été érigée en même temps qu’une résidence pour les besoins de l’OTJ.»

De nos jours, la chapelle sert de bureau pour l’Association de soccer Québec-Centre.

Jocelyn Paquet et les Archives du Photographe

Jocelyn Paquet, que nous remercions en particulier pour cette publication, a été le gestionnaire des Archives du Photographe. Elles ont été fondées à l’origine sous le nom de studio Henri-Georges Pasquier, en 1993. Au fil du temps, des millions d’images, photos et négatifs, provenant de plusieurs fonds, ont nourri cette collection et alimenté notamment un article sur Guy Lafleur. Aujourd’hui retraité, Jocelyn Paquet demeure actif sur Facebook, où ses publications autour des archives passionnent ses abonné.e.s.

Vous avez des anecdotes à nous raconter sur ces sujets?

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