L’obsession stimulante de Thomas Brassard

Thomas Brassard aime peindre à l'extérieur.

L’obsession stimulante de Thomas Brassard | 23 mai 2023 | Article par Thomas Verret

Thomas Brassard, 26 ans, résident de Saint-Sauveur, graphiste et artiste. Le jeune homme aime peindre des paysages.

Crédit photo: Thomas Verret

Thomas Brassard aime peindre à l’extérieur.

Le résident du quartier Saint-Sauveur peint principalement des scènes de paysages à l’huile.

« Ma pratique est beaucoup liée à ce qui m’entoure. »

Passionné

Thomas Brassard nous donne rendez-vous près du pont Marie-de-l’Incarnation. Il s’installe sur le bord de la piste cyclable. Il enfile son gant, puis prend son pinceau, avant de se mettre à l’œuvre.

Ainsi, le jeune homme de 26 ans peint ce qu’il voit. La rivière Saint-Charles notamment. Peindre des paysages, reproduire les proportions sur une toile – les mêmes couleurs aussi – c’est son dada.

« C’est comme une obsession un peu. »

De son propre aveu, il carbure à cette passion.

« C’est une obsession qui est riche. Ça me stimule », précise-t-il.

Observateur

Cette façon de travailler est toute naturelle pour lui.

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«  Ce qui caractérise le plus ma pratique, c’est vraiment le travail d’observation », explique-t-il.

Spontané

Thomas Brassard est concentré. L’artiste fait fi des cyclistes et des piétons qui passent à côté de lui. Il est dans son élément. Rien ne le dérange.

À un moment donné, il remarque la présence de ce qui a tout l’air d’un rat musqué dans l’eau. En fait, c’est la seule fois qu’il s’arrête de peindre. Il s’exécute promptement.

En 30 minutes, le tour est joué. Son tableau est fini.

Voici le tableau peint par Thomas Brassard.

Habituellement, ça lui prend une heure environ. Des fois un peu plus. En tout cas, ce n’est jamais bien long. Il aime ça « quand ça va vite ».

« Quand tu penses trop, tu perds la spontanéité du geste. Dans mon cas, je le fais et c’est tout. »

Thomas Brassard a déjà peint cette scène à de multiples reprises. Le parc linéaire de la rivière Saint-Charles l’inspire au plus haut point. « Je suis attiré par l’endroit ici. Il y a plein de couleurs. Partout où tu vas, il y des petits ponts, c’est coloré. Ça me stimule. »
Crédit photo: Thomas Verret

La nature comme modèle

Originaire de Clermont, Thomas Brassard a grandi avec les paysages de Charlevoix; le fleuve et les montagnes, entre autres.

« Mes parents avaient beaucoup de tableaux de paysages à la maison. Sans le savoir, j’ai toujours été entouré par les paysages. »

Cette « tradition du paysage » l’amène à mettre à profit ses aptitudes en dessin. À s’exprimer aussi.

« Je sentais que j’avais autre chose à dire. La peinture me permet de faire ça. »

Chose certaine, il aime vraiment explorer l’environnement et reproduire toutes les formes de beauté de la nature, même dans leur plus simple expression.

« Plutôt que de laisser quelque chose, je le garde avec moi et je le rapporte. »

Quand il se promène dehors et qu’un décor capte son attention, il le peint aussitôt.

« Quand je vois quelque chose qui m’interpelle, je m’arrête. Je ne choisis par nécessairement. Ma démarche n’est pas intellectuelle. Je reproduis ce que je vois, tout simplement. »

L’amour de l’art

Thomas Brassard détient un diplôme d’études collégiales en arts visuels et un baccalauréat en design graphique. Professionnellement, il travaille comme graphiste.

Depuis qu’il est jeune, l’art le suit partout. Quoi qu’il arrive, « cette obsession » n’est jamais bien loin. Sa passion n’a pas de limite.

« C’est toujours resté. J’ai toujours su que je voulais faire ça, même avant d’étudier en art. Pour moi, c’est vraiment naturel. C’est quelque chose que je cherche continuellement à travailler davantage. Je veux constamment apprendre, me documenter et m’améliorer. »

On peut voir le travail de Thomas Brassard sur son compte Instagram et sur son site internet.

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