Juriste de profession, Marc-André Beauchemin est avant tout un grand amoureux de sa communauté.
L’appel de l’engagement communautaire de Marc-André Beauchemin
Juriste de profession, Marc-André Beauchemin est avant tout un grand amoureux de sa communauté.
Au fil des ans, ce citoyen de la Basse-Ville a assisté à l’amélioration de la qualité de vie dans Saint-Roch et Saint-Sauveur. Il y a contribué humblement, à sa façon, par ses engagements sociétaux.
La politique municipale
De 1985 à 1989, Marc-André Beauchemin a travaillé comme conseiller sous la gouverne de Jean Pelletier. Il identifie l’aménagement du parc de la Jeunesse comme son plus beau fait d’armes. Aux abords de la rivière Saint-Charles, l’espace vert de la rue du Pont porte dorénavant le nom d’un autre ancien maire, Gilles-Lamontagne.
Au tournant de cette décennie, l’emplacement actuel du Centre récréatif Saint-Roch servait aux activités d’un garage de camions. À l’arrière, un hangar de locomotives occupait un terrain de la rue Prince-Édouard, où l’on retrouve présentement l’école des Berges. En fait, des voies ferrées prenaient place dans toute la partie nord de ce secteur, jusqu’à la gare intermodale.
Bref, le quartier traînait un lourd passé industriel. À ce moment, les pressions étaient « énormes » pour « du développement tous azimuts », raconte M. Beauchemin.
« C’était le vœu à l’époque. »
Son collègue François Marchand et lui s’y sont opposés. Les deux plus jeunes conseillers municipaux du Progrès civique de Québec ont ainsi réclamé le retrait de cet attirail encombrant.
« Avec d’autres, évidemment, on a réussi à consacrer cet espace à un parc. »
La coop d’habitation Mgr Ferland
Marc-André Beauchemin a joint le Progrès civique alors qu’il travaillait comme légiste au gouvernement. Parallèlement à sa carrière, il s’impliquait dans un comité de citoyens de Saint-Roch, en plus de présider la coopérative d’habitation Mgr Ferland de la rue du Pont.
Encore de nos jours, ça lui arrive fréquemment d’admirer les grands arbres plantés à cette époque.
« Quand on regarde la hauteur que ça a aujourd’hui, c’est là qu’on voit qu’on a pu 20 ans! »
La sauvegarde de l’école du Sacré-Coeur
Dans les années 90, Marc-André Beauchemin a œuvré comme président du Comité de parents de la Commission scolaire catholique.
La mobilisation pour sauver l’école du Sacré-Cœur, dans le quartier Saint-Sauveur, a marqué les esprits. « C’est le plus grand débat de l’époque », se remémore M. Beauchemin.
« Ç’a été une bataille épique, jusque dans les journaux et à la télévision. La Commission scolaire avait décidé de fermer l’école alors qu’aujourd’hui, elle est pleine et qu’il manque même de places. »
Le Conseil de quartier de Saint-Sauveur
Marc-André Beauchemin fait aussi partie des acteurs de la première heure du Conseil de quartier de Saint-Sauveur. Ce dernier en a d’ailleurs déjà assuré la présidence. Il a notamment contribué à l’élaboration du plan directeur de l’organisme. Il y siège toujours à ce jour.
Là encore, M. Beauchemin note les progrès de l’organisme.
« C’est une institution qui s’est très nettement améliorée. »
À ses débuts, le Conseil de quartier de Saint-Sauveur se voulait en quelque sorte le prolongement du parti ayant subi la défaite aux dernières élections. Le candidat de la formation déchue et son organisation politique contrôlaient l’organisme. « Cette situation générait des conflits », se rappelle Marc-André Beauchemin.
« On appelait ça la gang du vieux poêle. C’était tous les vieux de la paroisse qui monopolisaient les débats. Heureusement, ça n’existe plus. »
L’arrivée de nouvelles familles dans Saint-Sauveur et l’évolution des mentalités ont changé la donne, pour le mieux. Les jeunes insufflent maintenant un vent de « dynamisme » au Conseil de quartier.
Une retraite engagée
Même s’il est à la retraite, Marc-André Beauchemin continue de s’intéresser à ce qui se passe dans Saint-Sauveur.
« Il reste encore beaucoup à faire dans le quartier », estime-t-il.
À ses yeux, l’avenir des terrains de la rue Verdun constitue le plus important débat à venir dans les prochaines années.
Chose certaine, il va suivre le dossier avec beaucoup d’intérêt. C’est dans sa nature.
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