Le glanage urbain, une expertise en soi

Les fruits urbains oubliés... Ces sources de nourriture sont trop souvents gaspillées. Les gens veulent les récolter, les transformer et les cuisiner, mais ne savent généralement pas comment faire. Après tout, n'est pas pomiculteur qui veut!

Le glanage urbain, une expertise en soi | 22 novembre 2023 | Article par Thomas Verret

Des organismes et des citoyens travaillent à trouver des solutions pour éviter le gaspillage des fruits non-récoltés en ville.

Crédit photo: gracieuseté

Les fruits urbains oubliés… Ces sources de nourriture sont trop souvents gaspillées. Les gens veulent les récolter, les transformer et les cuisiner, mais ne savent généralement pas comment faire. Après tout, n’est pas pomiculteur qui veut!

Voilà les constats préliminaires du projet de glanage collectif Mangeons les fruits urbains.

À l’automne, des organismes et des citoyens de la basse-ville et de Limoilou ont récolté les fruits de 13 pommetiers situés dans le quartier Saint-Sauveur, afin de les cuisiner puis de les redistribuer par la suite.

De cette initiative découlera un état de situation et des pistes de solutions.

« Nous sommes présentement en train de rédiger le bilan qui sera transmis à la Ville de Québec, tel que l’exigeait notre mandat. Ce bilan doit servir à trouver des solutions viables pour récupérer les fruits urbains, et ainsi protéger les arbres fruitiers », indique Ariane Jacques-Côté, chargée de projet de Mangeons les fruits urbains et cofondatrice de l’initiative de récupération alimentaire Nourrir ensemble.

D’ailleurs, des pots de gelées de pommettes et un guide de glanage, issus de ce travail collectif, sont disponibles via la campagne de sociofinancement de l’organisme Nourrir ensemble.

Activités organisées

Le projet Mangeons les fruits urbains a pris la forme d’une mobilisation, qui s’est traduite notamment en ateliers de perche de récolte et de transformation de pommettes animés par la cheffe cuisinière experte en gaspillage alimentaire, Catherine Roy, également cofondatrice de Nourrir ensemble. Philippe Charron y a aussi contribué en prodiguant des conseils en pomiculture, en plus d’aider à concevoir les outils.

D’autres activités relatives à la problématique des fruits non-récoltés en ville suivront au printemps.

Ariane Jacques-Côté et Catherine Roy invitent les personnes impliquées dans le projet Mangeons les fruits urbains à faire valoir leurs idées. Les rétroactions de tout le monde sont les bienvenues. Les commentaires seront pris en compte dans le bilan final remis à la Ville. « Nous sommes ouverts à toutes vos suggestions pour la suite (du projet) », ajoute le duo derrière l’OBNL Nourrir ensemble.
Crédit photo: gracieuseté

Partenaires

Outre la municipalité, on retrouve parmi les partenaires l’église communuataire Mosaïque, le Réseau d’agriculture urbaine de Québec, Engrenage Saint-Roch, La Patente, le Centre éducatif en agriculture urbaine, les Cuistots du Frigo, le Service d’entraide Basse-Ville, Craque-Bitume, la Tablée des chefs, la Table inter-régionale pour les Saines habitudes de vie et le député de Taschereau Étienne Grandmont.

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Pour plus de détails à ce sujet, rendez-vous sur la page Facebook de Nourrir ensemble.

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