Le Service d'entraide Basse-Ville (SEBV) récidive avec sa Tombola de Noël. L'organisme invite la population à contribuer en grand nombre. Le tirage a lieu le 18 décembre avec 7 000$ en prix répartis en 10 lots.
La Tombola de Noël du Service d’entraide Basse-Ville est de retour
Le Service d’entraide Basse-Ville (SEBV) récidive avec sa Tombola de Noël. L’organisme invite la population à contribuer en grand nombre. Le tirage a lieu le 18 décembre avec 7 000$ en prix répartis en 10 lots.
Cette année, l’objectif de cette levée de fonds en ligne est de vendre 1 500 billets, et ainsi d’amasser 30 000$.
Une mission à soutenir
Avec une clientèle annuelle de 17 000 personnes, les besoins financiers ne cessent de croître. Envahi par les demandes de services, l’organisme communautaire peut souffler grâce au support de sa communauté.
Le SEBV lutte contre la pauvreté par la distribution de la richesse, c’est-à-dire des dons reçus.
L’OBNL offre du matériel avec son grenier à meubles et sa fripperie. Il propose aussi de la nourriture : une popote roulante, une distribution alimentaire, du dépannage d’urgence, en plus d’accueillir le frigo-partage du quartier Saint-Sauveur.
Plus qu’une simple petite ressourcerie, c’est un lieu où l’entraide est maître et roi.
« Ce sont les gens qui font en sorte que la mission existe », souligne en entrevue la directrice générale Patricia Caissy.
L’organisme se compose de 80 bénévoles et 10 employés. C’est une véritable « fourmilière » de gens qui redonnent au suivant.
Les activités de financement, comme cette loterie du temps des Fêtes, servent notamment à financer les équipements nécessaires au déploiement de l’offre de services, dont le matériel roulant.
Au cours de la dernière année, le SEBV s’est procuré un nouveau camion pour parvenir à un objectif bien précis.
« Actuellement, on a 1 000 demandes de services pour des meubles et on aimerait être capable de répondre à cette demande », précise Mme Caissy.
En fin de compte, chaque don contribue à la pérennité de l’organisme.
« Ça nous permet de payer notre personnel, de payer notre électricité, parce qu’il n’y a pas de subvention pour ça », ajoute la DG du SEBV.
Les individus font leur part lorsqu’il est question d’aider les plus démunis de la société.
« Au niveau des gens qui contribuent au financement de notre organisme, c’est assez similaire d’une année à l’autre. Ce qui va faire une grosse différence pour les organismes communautaires, c’est quand le gouvernement décide de nous donner des sous qu’on avait pas prévu. Ça donne un méchant bon coup de pouce », soulève Patricia Caissy.
L’OBNL souhaite donc que le gouvernement du Québec investisse davantage pour lui permettre de répondre aux besoins des personnes et des familles dans le besoin.
« Les individus vont tous contribuer d’une certaine façon, mais là avec la nouvelle de l’investissement dans les Kings (de Los Angeles), c’est sûr qu’on s’attend à ce qu’il y ait un impact dans le milieu communautaire, dans le financement qui peut être obtenu par les organismes », indique Mme Caissy.
Quelques chiffres
- Avec seulement 20$, le SEBV réussit à fournir une épicerie pour 7 jours à au moins 4 familles.
- Avec 54$, le SEBV arrive à meubler en entier un appartement pour une personne défavorisée.
- Avec 85$, le SEBV parvient à nourrir une personne âgée avec des repas cuisinés pendant 14 jours.
- Avec jusqu’à 160$, le SEBV peut habiller en vêtements d’hiver 6 personnes en situation d’itinérance.
Des montants accessibles pour la majorité, mais qui peuvent faire une énorme différence dans la vie de plusieurs.
Voici le lien pour participer à la Tombola de Noël du Service d’entraide Basse-Ville.
Lire aussi :
Le glanage urbain, une expertise en soi
Les fruits urbains oubliés... Ces sources de nourriture sont trop souvents gaspillées. Le[...]
Pour en savoir plus ...
155, av. du Sacré-Coeur, Québec (Québec), G1N 2W3
155, av. du Sacré-Coeur Québec (Québec), G1N 2W3
Soutenez votre média
Contribuez à notre développement à titre d'abonné.e et obtenez des privilèges.