Église Saint-Sauveur : autre subvention

La Ville de Québec verse une subvention supplémentaire de 221 721 $ à la paroisse de Sainte-Marie-de-l’Incarnation pour les travaux de restauration intégrale du clocher de l’église Saint-Sauveur.

« En raison de la surchauffe du marché de la construction, la Fabrique a déposé à la Ville une nouvelle demande d’aide financière pour compléter le financement des travaux », révèle un sommaire décisionnel du 27 septembre.

La municipalité a officialisé le versement de cette somme, cet après-midi, lors du conseil de ville.

Cet appui additionnel s’inscrit dans le cadre de la Mesure d’aide financière pour les églises de valeur patrimoniale exceptionnelle. La Fabrique reçoit le montant maximal octroyé selon les paramètres de cette mesure issue de l’Entente de développement culturel intervenue entre la Ville de Québec et le ministère de la Culture et des Communications (MCC).

« Cette aide est conditionnelle à une contribution financière de 5 % (11 670 $) de la Fabrique », précise-t-on dans le document.

Obligations légales

La paroisse bénéficie déjà d’un soutien de 3 M$ financé à parts égales par la municipalité et le gouvernement provincial.

La Fabrique doit souscrire à plusieurs engagements, notamment respecter le caractère patrimonial et architectural de l’immeuble. Les travaux visent ainsi à remonter intégralement les trois parties du clocher.

La paroisse s’engage également à prendre à sa charge tout dépassement des coûts de réalisation.

Enfin, cette dernière doit terminer les travaux à l’intérieur de 36 mois, à compter de la date de signature de l’entente (phase de planification : maximum 1 an; phase de réalisation : maximum 2 ans).

Les trois pièces du clocher de l’église Saint-Sauveur reposent sur le parvis depuis 2017.

L’entrepreneur général Construction Couture & Tanguay a débuté les travaux en octobre. On ne connaît pas l’échéancier précis du projet.

Questionnée à ce sujet, la conseillère municipale responsable du patrimoine au comité exécutif, Mélissa Coulombe-Leduc, rappelle que le maître-d’oeuvre du projet est la Fabrique de la paroisse Sainte-Marie-de-l’Incarnation.

« Les échéanciers appartiennent à la Fabrique », répond-elle.

Mme Coulombe-Leduc précise également les aspects spécifiques concernés relativement à la nature des travaux.

« Bien sûr, ça concerne les travaux sur le clocher, sa restauration, la ferblanterie, sa remise en place. Ça concerne aussi des travaux au niveau de la toiture, de la maçonnerie, des portes et des fenêtres, pour venir limiter les infiltrations d’eau. »

En raison du chantier en cours, l’école primaire Marguerite-Bourgeoys se voit présentement amputée d’une portion de sa cour, de ses modules de jeux, de sa section verte avec des arbres. La circulation est aussi bloquée sur l’avenue des Oblats.