Clocher de l’église Saint-Sauveur : (enfin) le début des travaux!

La restauration intégrale du clocher de l'église Saint-Sauveur est en cours. Les travaux ont commencé dernièrement. Si tout se passe comme prévu, la flèche reprendra sa place d'ici l'été.

Clocher de l’église Saint-Sauveur : (enfin) le début des travaux! | 23 octobre 2023 | Article par Thomas Verret

Le chantier a commencé six ans après le démentèlement des trois pièces du clocher.

Crédit photo: Thomas Verret

La restauration intégrale du clocher de l’église Saint-Sauveur est en cours. Les travaux ont commencé dernièrement. Si tout se passe comme prévu, la flèche reprendra sa place d’ici l’été.

Depuis 2017, trois imposantes pièces de la flèche du clocher de l’église Saint-Sauveur traînent sur le parvis. Six ans plus tard, le chantier débute finalement.

« On s’entend que ça fait un an qu’ils auraient dû commencer », a convenu le conseiller municipal Pierre-Luc Lachance au Conseil de quartier de Saint-Sauveur du 18 octobre.

Ce dernier répondait alors à la question d’un résident Michael Parrish.

« Il y a eu des enjeux de coordination entre les architectes et la préservation du patrimoine », a expliqué l’élu de Saint-Roch–Saint-Sauveur.

« Maintenant, tout est réglé et on va avoir un beau clocher, a-t-il assuré.

Construction Couture & Tanguay réalise les travaux. L’architecte spécialisée en patrimoine, Marie-Josée Deschênes, a proposé le scénario retenu.
Crédit photo: Thomas Verret

Financement suffisant?

La reconstruction complète du clocher nécessite des investissements de 3M$. La Ville de Québec et le gouvernement provincial financent à parts égales 90 % du projet. La paroisse Sainte-Marie-de-l’Incarnation doit assumer le reste de la facture.

« La reconnaissance historique de l’église Saint-Sauveur est très liée à son clocher. C’est pour ça qu’il faut remonter les trois parties de façon intégrale. La subvention est associée à la préservation », a rappelé M. Lachance.

Ainsi, les préoccupations citoyennes concernent notamment le financement.

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« Est-ce qu’ils sont vraiment assez bien financés pour ça ? », se questionne M. Parrish.

Selon Pierre-Luc Lachance, « il y a assez de sous avec ce qui a été octroyé au niveau des budgets prévus à cet effet ».

Impacts dans le quartier

Le chantier occasionne aussi des désagréments aux alentours.

Une clôture empiète sur l’avenue des Oblats, actuellement bloquée, et empêche l’accès à une portion de la cour de l’école primaire Marguerite-Bourgeoys. Jusqu’à nouvel ordre, les modules de jeux et la section verte avec des arbres sont inaccessibles.

« Si c’est une période qui s’étire de façon indéterminée, peut-être qu’il serait intéressant de réfléchir aux entraves ou à des plans B (avec l’entrepreneur), a suggéré le vice-président du conseil de quartier Xavier Mercier-Méthé. Parce que c’est quand même très envahissant et les enfants ont besoin de courir », a-t-il fait valoir.

Les élèves de l’école Marguerite-Bourgeoys sont privés d’une bonne partie de leur cour.
Crédit photo: Thomas Verret

« Ne sachant point le périmètre de sécurité requis » pour ces travaux, M. Lachance ne pouvait cependant pas se prononcer là-dessus.

« Je suis obligé de dire que parfois, sauver le patrimoine, ça a ces genres de contrecoups-là, malheureusement », a-t-il admis.

Monsaintsauveur a contacté la paroisse Sainte-Marie-de-l’Incarnation pour des précisions. Au moment de publier l’article, nous n’avions toujours pas eu de retour de la part du directeur général Nicolas Marcil.

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