Un an pour la Remise culturelle

La Remise culturelle, qui favorise le réemploi d’éléments de décor, d’accessoires de scène et de meubles auprès de divers acteurs du milieu culturel, a célébré son premier anniversaire. En un an, elle doublé la superficie de son entrepôt du quartier Saint-Sauveur et mis en place un système de membership.

La Remise culturelle a officiellement ouvert ses portes le 16 septembre 2021, rappelle la coordonnatrice générale Élisabeth Routhier. « On a lancé notre boutique en ligne à peu près un mois plus tard, au public », ajoute-t-elle en entrevue téléphonique le 24 octobre. Monquartier avait annoncé en primeur la mise en place de l’organisme en avril 2021.

Ce dernier a pour but de « détourner des matériaux, des accessoires, des décors et des textiles de l’enfouissement en les remettant en circulation afin d’optimiser les ressources disponibles ». Il vise aussi à « être la ressource incontournable du milieu culturel en matière d’approvisionnement favorisant la réutilisation de matériel au profit de la création de la production ».

« Ce qui est beau là-dedans, c’est vraiment quelque chose de circulaire », note la coordonnatrice générale. « Depuis notre ouverture, en septembre (2021), on a détourné 20 tonnes de ressources variées. C’est quand même intéressant après un an. Ça fait beaucoup! »

Les organismes culturels, créateurs et créatrices ainsi que la population générale peuvent y faire des dons ou se procurer divers objets et meubles à prix abordables.

« Principalement, ce que l’on sélectionne comme matériaux ou comme ressources, (ce sont des choses) qui ont un potentiel de réemploi pour le milieu culturel, mais c’est ouvert au grand public également. On a des meubles (…). Au courant de l’hiver, on a ouvert une section textile avec des balances de textiles. Ce n’est pas nécessairement de l’usagé, c’est plus des balances de rouleaux, etc. »

Donner et acheter

Les donateurs et donatrices doivent d’abord envoyer des photos de leurs objets et les dimensions de ceux-ci, que ce soit par courriel ou via les réseaux sociaux. On peut aussi téléphoner à l’organisme.

« Après, on évalue le potentiel de réemploie parce qu’on essaie de ne pas prendre des choses qui ne partiront pas. Notre but, c’est vraiment de faire circuler la matière qui est intéressante pour les autres. »

Par ailleurs, quelque « 90-95 % » des objets recueillis sont disponibles à la boutique en ligne, selon Mme Routhier.

Précisons que les services de cueillette et de livraison ne sont pas offerts. Il faut ensuite venir porter son don ou chercher son achat à l’entrepôt de la Remise culturelle.

Adhésion

La Remise culturelle a mis en place un système de membership plus tôt cette année, dans le but de soutenir sa mission.

Trois types d’adhésion sont offerts : membre de soutien pour le grand public; un autre destiné aux professionnels et professionnelles du milieu culturel et un troisième pour les organisations et institutions, dont le tarif est calculé en fonction du budget annuel de l’adhérent. Les membres Artisan.e.s et Corporatif jouissent notamment de rabais sur leurs achats.

Afin de recruter de nouveaux membres, la Remise culturelle préconise une approche directe auprès des organismes en leur parlant de sa mission et de ses avantages. « Ça va peut-être un petit peu moins rapidement qu’on pensait, mais ça va tout de même bien (…). Les gens sont facilement convaincables ». La ressource compte présentement près d’une trentaine de membres.

Toutefois, pas besoin d’être membre pour s’y procurer des choses ou faire des dons, insiste Élisabeth Routhier. « On est très heureux tant que les objets ont une deuxième vie. C’est tout ce qui compte! », lance-t-elle.

Superficie doublée pour la Remise culturelle

En janvier, la Remise culturelle a doublé la superficie de son entrepôt. Elle est passée d’environ 2000 à 4000 pieds carrés.

« On est bien installés. On a beaucoup de ressources. Les gens du milieu nous contactent beaucoup pour des matériaux et décors, ces temps-ci. Ça va quand même bien. C’est vraiment plaisant. »

La Remise culturelle est située au 1237, des Artisans, porte 2, dans le parc industriel Saint-Malo, dans le quartier Saint-Sauveur. Les services sont accessibles autant aux gens de la grande région de Québec qu’à ceux de l’extérieur.

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