Du 18 au 20 août, un nouveau festival d'arts vivants « casse-gueule » se déploiera en Basse-Ville de Québec. Chaque soir, les festivaliers emprunteront un trajet artistique. Dix-sept artistes d'horizons divers performeront à différents endroits dans les quartiers Saint-Roch et Saint-Sauveur.
Un nouveau festival d’arts vivants casse-gueule
Jade Gagnon, Noémie Percy et Catherine Lagacé McManiman organisent un festival d’arts vivants « casse-gueule » dans les quartiers Saint-Roch et Saint-Sauveur.
Crédit photo: Gracieuseté
Du 18 au 20 août, un nouveau festival d’arts vivants « casse-gueule » se déploiera en Basse-Ville de Québec. Chaque soir, les festivaliers emprunteront un trajet artistique. Dix-sept artistes d’horizons divers performeront à différents endroits dans les quartiers Saint-Roch et Saint-Sauveur.
Le point de ralliement est un lieu de diffusion classique, la Charpente des fauves, l’ancienne Maison Jaune, sur la rue Christophe-Colomb Est. Le parcours se terminera à la brasserie Saint-Malo, sur la rue Vincent-Massey dans Saint-Sauveur. Entre ces deux endroits, un marathon de performances de courtes formes se déroulera dans des lieux de diffusion atypiques. Un arrêt est notamment prévu à l’épicerie La Locale, sur l’avenue des Oblats.
Pendant trois soirées, le théâtre, la musique et la danse cohabiteront. D’ailleurs, des surprises surgiront dans le détour. La même formule se déploiera les trois soirs de l’événement.
Le risque artistique à l’honneur
Ce festival alternatif est le projet de trois jeunes passionnées de théâtre, Noémie Percy, Jade Gagnon et Catherine Lagacé McManiman. L’événement porte le nom de Casse-Gueule puisqu’il valorise le risque artistique.
Le trio a créé cette plateforme pour diversifier l’offre en arts vivants à Québec.
« On adore le milieu théâtral à Québec, mais les processus de sélection sont très sécuritaires », met en contexte Catherine Lagacé McManiman, cofondatrice du Casse-Gueule.
Cette réalité ne favorise pas l’émergence de nouveaux projets.
« Ce sont souvent les mêmes personnes qui sont impliquées et les mêmes genre de projets qui sont proposés dans les différents théâtres », ajoute Jade Gagnon.
L’idée est de rassembler une communauté existante pour permettre à des talents d’éclore.
Des artistes qui « sont un peu plus dans les craques », qui « entrent moins dans le cadre institutionnel des théâtres » se produiront lors du festival, précise Mme Gagnon.
Un festival en trois axes
Les organisatrices incorporent la notion du risque dans différentes dimensions du festival. Près de la moitié de la programmation a été pigée au hasard dans un chapeau.
« C’est le risque que nous prenons comme organisation : laisser au hasard une bonne partie de la programmation », assume Jade Gagnon.
L’autre portion est issue d’une démarche de commissariat.
« Nous sommes allées chercher des artistes que nous connaissons personnellement, des gens à qui on a demandé de faire partie du festival », explique Catherine Lagacé McManiman.
Ces artistes ont été choisis, car leurs valeurs rejoignent celles du festival. Ils proposeront un projet conçu spécialement pour l’événement.
« Ce sont des personnes en qui on a confiance », poursuit Mme Lagacé McManiman.
« On sait qu’elles ont une démarche alternative plus risquée. Ça fitte avec notre mandat. »
Finalement, des artistes ont été sélectionnés pour former une résidence de création. Pendant une semaine, ceux-ci essaieront des choses au studio de la Charpente des fauves. Au cours de la dernière soirée du festival, ils présenteront le fruit de leur travail. Leur projet naîtra au Casse-Gueule.
120 places disponibles
Pour assister à l’événement, il faut acheter un laissez-passer sur la billetterie en ligne. Au total, 120 places, 40 par soir, sont disponibles. Les billets sont en vente sur le site web du Casse-Gueule. Une page Facebook est aussi dédiée à ce nouveau festival.
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