La boutique éphémère Switch s'inspire du concept d'échange de vêtements présent dans la plupart des grandes villes et s'impose comme une première à Québec pour magasiner les vêtements autrement. Tout ce qui est dans la boutique est à échanger.
Switch : la garde-robe géante
La boutique éphémère Switch s’inspire du concept d’échange de vêtements présent dans la plupart des grandes villes et s’impose comme une première à Québec pour magasiner les vêtements autrement. Tout ce qui est dans la boutique est à échanger.
Switch permet aux gens d’apporter un maximum de 20 vêtements, accessoires ou chaussures qu’ils ne portent plus pour obtenir des crédits échangeables sur place. Puisque les propriétaires s’occupent de l’endroit par passion, elles ne retirent aucun salaire et des frais de 15 $ sont perçus pour couvrir les dépenses de la boutique (loyer, chauffage, etc.). Cette plateforme d’échange ouvre ses portes le jeudi soir et le samedi matin et a pignon sur rue dans le quartier.
Sonder l’intérêt
Au mois d’octobre dernier, Sonia Grenon et Nancy Lafond organisaient un événement d’échange de vêtements pour permettre aux gens de donner une deuxième vie au linge, accessoires et souliers qui dorment dans les tiroirs.
« On se rend compte que les gens ont tellement de vêtements qu’ils ne portent pas », constate Sonia Grenon.
Les organisatrices de cette journée d’échange ont réalisé que cette forme d’événement nécessitait deux déplacements pour les participantes, un pour apporter les vêtements à échanger et un autre pour venir voir ce que les autres participantes avaient à donner.
Les associées Sonia Grenon et Nancy Lafond ont voulu simplifier la formule en ouvrant une boutique éphémère pour procéder aux échanges. Ainsi, la femme qui possède des vêtements qu’elle ne porte plus n’a qu’à les apporter à la boutique, les organisatrices inspectent les vêtements et lui accordent des crédits d’échange. Un vêtement, un accessoire ou une paire de chaussures donnent un crédit échangeable contre un autre objet différent ou de même nature. Ainsi, un pantalon pourrait être échangé contre un sac à main, par exemple. Les crédits non utilisés sont comptabilisés par les propriétaires et restent valides pour une autre séance d’échange.
Les vêtements doivent être propres, actuels et en bon état. Ceux qui sont troués, brisés, jaunis tapissés de poils d’animaux et « boulochés » ne trouveront pas leur place dans la boutique.
« Je dis souvent qu’il faut amener, [en terme de qualité], ce qu’on aimerait retrouver en boutique », précise Sonia Grenon.
L’aventure de la garde-robe géante
Chaque vêtement est unique et Sonia se souvient qu’une femme avait apporté une robe de l’Île de la Réunion.
« C’est comme une petite expérience venir chez nous […] et c’est une boutique écologique », souligne Sonia Grenon.
Les deux associées ont voulu démarrer à petite échelle, d’autant plus qu’elles occupent déjà toutes les deux des emplois. Plusieurs avenues s’ouvrent pour la boutique et Sonia aimerait bien qu’une section de vêtements de maternité et pour les enfants de 0 à 5 ans puisse être ajoutée à la grande garde-robe d’échange.
Switch
727, rue Saint-Bernard
Jeudi 18h30 à 20h30
Samedi 9h30 à 12h
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