Les membres du conseil de quartier Saint-Sauveur ont voté à l’unanimité en faveur du projet du complexe Le Pantoum, mercredi soir. Celui-ci vise à mettre aux normes les espaces du 76, rue Saint-Vallier Ouest, pour y tenir un studio d’enregistrement, des ateliers d’artistes en musique et une salle de répétition.
Le Pantoum : unanimité pour des ateliers d’artistes
Les membres du conseil de quartier Saint-Sauveur ont voté à l’unanimité en faveur du projet du complexe Le Pantoum, mercredi soir. Celui-ci vise à mettre aux normes les espaces du 76, rue Saint-Vallier Ouest, pour y tenir un studio d’enregistrement, des ateliers d’artistes en musique et une salle de répétition.
Ce vote s’est déroulé lors de la consultation publique sur le sujet, à laquelle une vingtaine de personnes étaient présentes. Soulignons que le vote du conseil de quartier Saint-Sauveur ne représente qu’une recommandation. Ce sera au conseil d’arrondissement de La Cité–Limoilou de trancher sur le projet.
« La Ville de Québec nous a contactés pour régulariser notre situation, puisque l’utilisation commerciale n’était pas permise. On veut donc obtenir le zonage commercial pour transformer ces lofts qui sont très bien situés. La plupart des artistes habitent Saint-Roch, Saint-Sauveur et Limoilou. C’est un endroit stratégique pour les projets et la communauté musicale de Québec », a justifié l’un des deux cofondateurs du Pantoum, Jean-Étienne Collin-Marcoux.
Changement d’usage
Le changement d’usage, s’il est approuvé, le sera pour une période de cinq ans, à partir de l’entrée en vigueur du règlement. La salle de spectacle et répétition (130 mètres carrés maximum), les ateliers d’artistes musicaux aux premier et deuxième étages (700 mètres carrés maximum) et le studio d’enregistrement font partie du projet, alors que les normes permettaient jusqu’ici un atelier artisanal de 200 mètres carrés seulement, par exemple.
La salle de spectacle sera considérée comme un usage associé, c’est-à-dire qu’elle va se greffer aux ateliers artistes. Sans leur existence, elle ne pourra poursuivre ses activités.
« On prévoit une dizaine de spectacles par année. On diffuse aussi des spectacles à l’extérieur du complexe. S’il y a un développement plus grand qui se fait, ce sera une diffusion externe », précise le cofondateur du Pantoum.
Le propriétaire du bâtiment abritant Le Pantoum a confirmé qu’il n’y a pas vraiment de locataires, hormis les propriétaires de la Taverne Jos Dion (en dessous des espaces du Pantoum), qui se servent d’un logement comme pied-à-terre. Jean-Étienne Collin-Marcoux a renchéri en soulignant qu’il n’y a pas eu de plaintes liées au bruit dans les six dernières années. Des travaux d’insonorisation ont d’ailleurs été effectués.
Rappelons que le Pantoum a servi de lieu de création et d’enregistrement entre autres pour l’album d’Hubert Lenoir, un artiste dépassant maintenant les frontières de Québec.
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