Des petits de Pomme d’Api font de l’estampe

C’est grâce à un projet de médiation culturelle soutenue par la Ville de Québec qu’une trentaine de tout-petits du CPE Pomme d’Api, dans le quartier Saint-Sauveur, ont pu s’initier récemment à l’estampe.

Des petits de Pomme d’Api font de l’estampe | 6 février 2020 | Article par Véronique Demers

Crédit photo: Véronique Demers

C’est grâce à un projet de médiation culturelle soutenue par la Ville de Québec qu’une trentaine de tout-petits du CPE Pomme d’Api, dans le quartier Saint-Sauveur, ont pu s’initier récemment à l’estampe.

La semaine dernière était comme un petit Noël pour les enfants des deux installations situées sur les rues Saint-François Ouest et des Oblats. Les petits de 3-4 ans ont reçu chacun « leur » coussin sur lequel était imprimé leur dessin, dans le cadre d’un atelier de création s’étant précédemment déroulé. Les jeunes participants ont aussi reçu un livre contenant tous les dessins de leurs pairs. La fierté pouvait se voir sur leur visage, au moment de recevoir leur cadeau.

« Mes filles sont déjà venues ici (au CPE Pomme d’Api) quand elles étaient petites. Je fais de l’art à la maison et j’ai une idée de ce qu’elles étaient capables de faire à l’époque. J’ai voulu faire profiter de la sérigraphie à d’autres jeunes », explique Armelle François, directrice générale d’Engramme, un centre d’artistes spécialisé en estampe, dans le complexe Méduse du quartier Saint-Roch.

Noëlle Warton et Ayden Bourgeault.
Crédit photo: Véronique Demers

La formation des artistes à la médiation culturelle, dans toutes les étapes qu’elle comporte, représentait aussi un autre objectif à atteindre lors de cette activité. Ainsi, il y avait des artistes mentors (Noëlle Warton et Michelle Gagnon) et ceux mentorés (Félix Tremblay et Andréanne Perron).

Engramme organise des activités de médiation culturelle dans le milieu scolaire, mais aussi dans le milieu communautaire, comme auprès d’itinérants, en collaboration avec des travailleurs de rue. Soulignons que le centre d’artistes autogéré a reçu un financement pour trois ans de la Ville de Québec.

D’autres centres d’artistes, également de la coopérative Méduse, ont aussi emboîté le pas dans la médiation culturelle : VU, centre de diffusion et de production de la photographie, avec le Centre d’éducation des adultes Saint-Louis (dans la Haute-Saint-Charles) et Avatar, centre de diffusion des arts audio et électroniques, avec l’école secondaire Jean-de-Brébeuf.

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