Quelques rassemblements de citoyennes et de citoyens se sont tenus ce matin, dont un à l'intersection du boulevard Charest Ouest et de la rue Victoria dans le quartier Saint-Sauveur, en soutien aux brigadiers et brigadières scolaires, qui ont vu leurs heures de travail réduites l'automne dernier.
Brigadiers scolaires : « des êtres humains et non des poteaux »
Quelques rassemblements de citoyennes et de citoyens se sont tenus ce matin, dont un à l’intersection du boulevard Charest Ouest et de la rue Victoria dans le quartier Saint-Sauveur, en soutien aux brigadiers et brigadières scolaires, qui ont vu leurs heures de travail réduites l’automne dernier.
Une lettre s’adressant au maire Régis Labeaume avait été mise en circulation en amont de ces rassemblements. Elle a récolté en une semaine 318 signatures, de personnes d’un peu partout dans la ville de Québec, a mentionné Jonathan Carmichaël, un des porte-parole, qui l’a lue à voix haute entre les interventions musicales de la petite fanfare présente.
« Les brigadières et les brigadiers scolaires sont les piliers de la sécurité des trajets scolaires. Ils évitent le pire à ce que nous avons de plus précieux, nos enfants. Ils sont dévoués à leur protection. Ils leur permettent de traverser de manière sécuritaire des artères dangereuses. Ils participent à l’éducation des jeunes (et des moins jeunes!) en matière de bons comportements piétonniers (ou de bonne conduite automobile!) », mentionne la lettre.
« Une mauvaise décision »
« Ce sont des êtres humains et non des poteaux », a illustré une seconde porte-parole, Audrey Santerre-Crête. Outre les impacts sur la sécurité des écoliers, les sympathisants se préoccupent de voir s’accentuer la précarité des travailleuses et travailleurs aux revenus modestes et aux horaires de travail atypiques. La lettre d’opinion enjoint le maire Labeaume à revenir sur une décision « incohérente avec la Statégie [de sécurité] routière 2020-2024 de la Ville de Québec » et l’importance qui y est accordée aux trajets scolaires :
« Monsieur Labeaume, nous croyons qu’une mauvaise décision peut toujours être corrigée. Décidément, pour leur apport significatif à la communauté, les brigadiers et brigadières méritent davantage de reconnaissance. »
Les coupures représentent 25 000 heures par année. Suivant les premières réactions à la réduction des heures de travail des brigadiers, à la rentrée scolaire automnale, la Ville de Québec avait argué qu’il s’agissait d’ajustements pour mieux arrimer la présence des brigadiers aux horaires des écoles.
À l’instar de Saint-Sauveur, où plus d’une trentaine de personnes sont demeurées à l’intersection Charest Ouest-Victoria pour toute la durée de la mobilisation, le quartier Limoilou a été l’hôte ce matin de rassemblements en soutien aux brigadières et brigadiers, devant les écoles primaires Grande-Hermine et Saint-Fidèle. Il y en a eu également à Vanier et Beauport. La lettre d’opinion intégrale demeure accessible en ligne.
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