Alors que l’an 2019 s’achève et marquera du même coup la fin de la première décennie du 21e siècle, le quartier Saint-Sauveur continue de se transformer. Si son activité économique se porte plutôt bien, c’est peut-être parce que les résidents favorisent l’achat local, en raison notamment d’un sentiment d’appartenance plutôt élevé?
La page entreprise du Griendel, microbrasserie artisanale ayant vu le jour à l’automne 2015, est la plus consultée. Mais le lieu en lui-même est bien fréquenté, tout au long de la semaine. On peut presque dire maintenant qu’il est un incontournable. Un événement festif a attiré aussi l’attention des lecteurs : Saint-Sauveur en fête.
Mais il n’y a pas que le houblon et les fêtes de quartier qui attirent l’attention des lecteurs de Monsaintsauveur. Un tout nouveau commerce, la librairie-café Saint-Suave, excentrée de l'artère principale Saint-Vallier, vient combler un besoin du genre, à l’ouest.
Moins grand public, mais toujours de nature économique, l’entreprise Maelstrom créatif (muséologie, design, histoire, etc.) s’installe dans le quartier en début d’année.
C’est pas de la tarte!
Signe que les gens du quartier adoptent certains commerces, le Diner Saint-Sauveur, ouvert en 2018, a fait des petits, à peine un an plus tard, avec sa Supérette, question de sustenter les amateurs du menu voulant un goût du Diner à la maison. Aux plats préparés s’ajoutent des friandises, une sélection de bières artisanales et de vins québécois, du café et d’autres produits gourmands.
Toujours dans le domaine gastronomique, le Royaume de la tarte s’offre un local plus vaste pour souligner ses 60 ans d’existence. C’est le souhait aussi de la nouvelle propriétaire du commerce depuis un an, Marie-Pierre Simard. Preuve que les nouvelles de ce domaine conservent longtemps leur saveur : un reportage radio à CBC (Québec AM with Susan Campbell) a suscité notre article en août, et en décembre, c'était au tour du Journal de Québec d'aborder le sujet, sans que les réactions ne se tarissent sur les réseaux sociaux.
En plus de la nouvelle librairie-café, des gourmandises de la Supérette et du réaménagement au Royaume de la tarte, les amateurs de fines herbes pourront en cultiver à l’année, en se procurant le système élaboré par l’agriculteur urbain.
Outre le volet alimentaire, l’écoresponsabilité a été mise à l’honneur dans le quartier Saint-Sauveur, avec la créatrice de chaussures végan August Villa, Isabelle Carrière.
Fait intriguant, un texte datant de 2013 sur l’épicerie Lao indochine se retrouve parmi les plus populaires cette année!
Une deuxième partie à cette revue annuelle paraîtra le 30 décembre, suivez-nous pour ce passage vers la nouvelle décennie !