Depuis le début de l’année, les restaurants Normandin, dont celui du quartier Saint-Sauveur, soulignent le cinquantenaire de l'entreprise par une campagne « 50 ans, 50 gestes » mettant en lumière des actions dans les communautés où les succursales sont installées et impliquées.
Normandin fête 50 ans proche des gens
Depuis le début de l’année, les restaurants Normandin, dont celui du quartier Saint-Sauveur, soulignent le cinquantenaire de l’entreprise par une campagne « 50 ans, 50 gestes » mettant en lumière des actions dans les communautés où les succursales sont installées et impliquées.
Il y a eu par exemple des paniers de Noël avec l’organisme Aide à la communauté et services à domicile, une remise de 20 000 $ au Piolet. Des infirmiers et infirmières, nominé.e.s par leurs proches pour leur dévouement, ont reçu des boîtes déjeuner brunch et des cartes-cadeaux. Au Clap, des surprises ont été distribuées aux spectateurs d’une projection. Des bouts de choux d’un CPE à Laurier-Station ont eu une chasse aux œufs de Pâques. Dans différentes régions du Québec, un Normandin a déposé des denrées dans un frigo communautaire, participé à des mouvements d’entraide, offert un beau moment à des personnes vivant une situation difficile. Une section du site web de Normandin documente la campagne à l’aide de courtes vidéos.
« À la base, Normandin, c’est un restaurant de quartier. De Mont-Joli à Sainte-Julie, on en faisait beaucoup, mais dans l’ombre », dit Karine Bélanger Poulin, responsable des ventes et du marketing local.
Le tout premier restaurant de la chaîne, en 1969, était un simple comptoir à Neufchâtel. Les beaux gestes, à travers les succursales au nombre de 41 aujourd’hui, se poursuivront bien au-delà du 50e anniversaire, assure Karine Bélanger Poulin. Elle cite au passage la collecte de sang au siège social du Groupe Normandin, où avait été invitée l’unité mobile de Héma-Québec, ce qui a inspiré d’autres entreprises.
« Proche du monde »
L’esprit derrière les 50 gestes ne serait pas étranger à la philosophie qui guide la gestion de ressources humaines des Normandin. Martin Bouffard, recruteur en chef, explique que l’entreprise prend régulièrement le pouls des employés sur les enjeux rencontrés, les pistes de solutions pour optimiser les opérations. Il y a des rencontres deux fois par année, des sondages aux deux ans. Des activités sont offertes aux membres du personnel, dont une sortie annuelle d’une journée avec leurs familles et des soirées reconnaissance. On célèbre les 5e, 10e, 15e, 20e… anniversaires de services.
Plus que jamais en période de rareté de main-d’œuvre, il importe d’être créatif et « proche du monde », souligne M. Bouffard. Il cite différentes mesures en place pour favoriser la rétention, mais aussi le recrutement. Depuis la fin des années 1990, l’entreprise offre 30 000 $ en bourses d’études à des étudiants en gestion de la restauration du Collège Mérici. Et lorsque des jeunes partent étudier dans une autre région, leur emploi peut les suivre dans une autre succursale. Plusieurs développent une carrière au sein de l’entreprise, passant de plongeur à gérant puis à un poste dans un autre secteur après des études et stages en administration, en gestion, par exemple.
Les restaurants Normandin comptent ainsi sur un noyau de main-d’œuvre fidèle et « un beau mélange de personnel expérimenté et de jeunes, de continuité et de transmission de savoir-faire », résume le vice-président aux ventes et au marketing du Groupe Normandin, Jean Julien.
Restaurant Normandin
709 boulevard Charest Ouest
418 681-0207
Pour en savoir plus ...
709, boul. Charest Ouest, Québec (Québec), G1N 4P5
709, boul. Charest Ouest Québec (Québec), G1N 4P5
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