Cyrielle Tremblay vient de créer une nouvelle murale sur la paroi de béton longeant la côte de la Pente-Douce, reliant la Basse-Ville à la Haute-Ville. Ce projet fait suite à des expositions en art actuel et en graffiti présentés en 2011 et en 2014.
Une nouvelle oeuvre rafraîchit la côte de la Pente-Douce
Cyrielle Tremblay vient de créer une nouvelle murale sur la paroi de béton longeant la côte de la Pente-Douce, reliant la Basse-Ville à la Haute-Ville. Ce projet fait suite à des expositions en art actuel et en graffiti présentés en 2011 et en 2014.
EXMURO arts publics – l’organisme chapeautant le projet – a confié cette fois à une seule artiste le soin d’habiller le mur de béton de 300 mètres de long. La murale de Cyrielle Tremblay, venant d’être terminée, sera présentée jusqu’en septembre 2020.
« C’est la plue grosse murale à vie que j’ai faite, et c’est dans ma ville que ça se passe! J’en suis très fière », a lancé en entrevue la principale intéressée, qui a oeuvré principalement en Amérique latine, en France et en Suède. Pour réaliser son oeuvre, achevée en quelque deux semaines, la muraliste s’est entourée de cinq artistes émergents.
Place à l’interprétation
La murale, n’ayant pas de titre, met en valeur des formes abstraites, dans les teintes de bleu et de rose. « Cette oeuvre d’art public sera vue par plein de personnes issues de backgrounds, de goûts différents. Une murale abstraite favorise l’intervention de chacun; ça laisse place à l’interprétation, au dialogue », explique-t-elle.
Bien que sa murale soit abstraite, Cyrielle Tremblay souligne avoir créé quelques clins d’oeil ici et là à la ville de Québec. « C’est en points de suspension, dans les formes, il faut chercher un peu », dit celle qui a étudié en design graphique et pratique l’art de la murale depuis 7 ans.
Développement organique
Avec son équipe, la muraliste de Québec a peint l’oeuvre majoritairement au latex, avec quelques touches d’aérosol. Non seulement l’artiste veut laisser place à l’interprétation de la part du public, mais elle se dit enthousiaste de voir la nature laisser sa marque.
« Ce n’est pas statique. Ce sera intéressant de voir l’aspect organique se développer. Il y a du calcaire dans cette côte, et ça avait donner des coulisses blanches sur les autres oeuvres », note-t-elle.
Entre peinture murale et traditionnelle, les explorations plastiques et conceptuelles de Cyrielle Tremblay l’amènent à travailler également la photographie, l’installation et l’autoédition. D’autres projets d’art public l’attendent plus tard cette année, mais hors du Québec.