Les paroisses de Saint-Sauveur, Saint-Malo et Saint-Roch fusionneront

Dans moins d’un an, soit le 1er janvier 2019, les paroisses de Saint-Sauveur, Notre-Dame-de-Saint-Roch, Sainte-Angèle-de-Saint-Malo et Notre-Dame-de-Vanier seront fusionnées.

Les paroisses de Saint-Sauveur, Saint-Malo et Saint-Roch fusionneront | 12 février 2018 | Article par Véronique Demers

L’église du quartier Saint-Sauveur, sur l’avenue des Oblats.

Crédit photo: Véronique Demers

Dans moins d’un an, soit le 1er janvier 2019, les paroisses de Saint-Sauveur, Notre-Dame-de-Saint-Roch, Sainte-Angèle-de-Saint-Malo et Notre-Dame-de-Vanier seront fusionnées.

« Le nombre de fidèles a beaucoup diminué depuis 20 ans. Ce n’est plus possible de garder toutes les fabriques et corporations, créées dans les années 1930-1940. On espère que ça ne sera pas seulement une réorganisation, mais un élan nouveau pour la vitalité des paroisses », explique en entrevue Jean Picher, curé de Saint-Sauveur et de Saint-Roch.

Sur le territoire des quatre paroisses actuelles, il y a déjà eu à une certaine époque 11 églises, mais 7 d’entre elles sont désormais fermées. « Parmi les quatre églises encore ouvertes, deux possèdent un statut patrimonial : Saint-Sauveur et Saint-Roch. C’est encourageant de savoir qu’il y a une volonté de les protéger », précise le curé Picher.

Deux niveaux de fidèles

Près de 40 000 personnes habitent le territoire des quatre paroisses. Mais environ 1500 fidèles assistent régulièrement aux services religieux.

« Le noyau religieux représente à peu près 4 %, mais il y a d’autres “fidèles”, si on  peut les appeler ainsi, qui fréquentent les églises. C’est plus flagrant dans le sous-sol de l’église Saint-Roch avec les AA, les Cuisines collectives et Rendez-vous centre-ville. Les gens s’y retrouvent pour y être au chaud, prendre un café et discuter», illustre l’abbé Picher.

L’abbé Michel Drouin, curé de Saint-Malo et de Notre-Dame-de-Vanier, est pressenti pour devenir le curé des quatre paroisses, qui n’en formeront qu’une le 1er janvier 2019. « Le projet diocésain de regrouper les paroisses pour annoncer l’Évangile risque de générer des économies d’échelle, car on veut garder les églises. Le gros poste de dépenses est pour l’entretien des bâtiments », précise le curé de Saint-Sauveur et Saint-Roch.

Clocher du quartier Saint-Sauveur

La fusion des quatre paroisses n’influera pas sur les travaux de réfection du clocher de l’église Saint-Sauveur, puisque de nouveaux développements auront lieu dans les prochains mois. Des travaux de consolidation ont permis le retrait du clocher, maintenant au pied de l’église. Un investissement de 800 000 $ a été nécessaire pour franchir ces étapes.

Le clocher de l’église Saint-Sauveur a été solidifié avant d’être démantelé. Ces travaux ont coûté 800 000$. La reconstruction et l’installation engendreront d’autres frais.
Crédit photo: Véronique Demers

« Pour l’étape de reconstruction, on ne sait pas ce que ça va coûter. Il faut aller en soumission, selon les plans de l’architecte (Gilles Duchesneau). On va décider ce qu’on va faire probablement en avril ou en mai », évalue le curé Picher.

La Ville de Québec et le ministère de la Culture et des Communications comptent verser des subventions à la paroisse Saint-Sauveur, qui a l’intention elle aussi de mettre la main à la pâte en déboursant 50 000 $.

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