Les belles de Saint-Sauveur

Monique Brochu a grandi avec ses sept frères et sœurs dans Limoilou. Elle nous partage quelques-unes de ses précieuses archives familiales remontant au début du XXe siècle dans le quartier Saint-Sauveur, enrichies de ses découvertes au fil de ses recherches généalogiques.

Les belles de Saint-Sauveur | 2 décembre 2018 | Article par Jean Cazes

Georgette Plamondon, de Saint-Sauveur, en compagnie de Charles-Albert Brochu sur les plaines d’Abraham (1946) – Les amoureux ont uni leurs destinées le 5 juin 1944, à l’église de Saint-Sauveur.

Crédit photo: Monique Brochu (archives familiales)

Monique Brochu a grandi avec ses sept frères et sœurs dans Limoilou. Elle nous partage quelques-unes de ses précieuses archives familiales remontant au début du XXe siècle dans le quartier Saint-Sauveur, enrichies de ses découvertes au fil de ses recherches généalogiques.

Après son hommage à son grand-père, pompier de Saint-Sauveur, c’est sous le thème « Les belles de Saint-Sauveur du temps des femmes à chapeaux, la mode de l’époque » que Monique Brochu nous présente de nouveaux souvenirs de sa famille.

« J’ai pensé à ce sujet en lisant l’article Jamais sans mon chapeau », précise-t-elle, en signalant de plus la collaboration de sa cousine, Hélène Brochu.

Dans la galerie en fin d’article, sur le même thème, figurent trois autres photos précédées de leur description. Si nous n’avons retenu que celles associées davantage au quartier Saint-Sauveur, Monique Brochu rappelle tout naturellement :

« Des croisements entre les différents quartiers de la ville, dont Montcalm–Saint-Sacrement et Limoilou, étaient choses coutumes, les belles d’autrefois allant parfois chercher leurs amoureux dans les autres quartiers et vice-versa! »

Blanche Lachance

La première photo montre l’épouse de Georges Plamondon, chef-mécanicien pompier de Saint-Sauveur, à la fin des années 1930.

Trois générations de belles de Saint-Sauveur

Trois générations de belles de Saint-Sauveur sont rassemblées dans la deuxième photo, prise le 24 juillet 1944. On y retrouve Blanche Lachance, avec sa fille Gisèle Plamondon, dans la première rangée, au centre.

Son fils Claude Plamondon se trouve dans la deuxième rangée. On y reconnaît à son chapeau zébré Élise Rinfret dit Malouin de Saint-Sauveur, la mère de Blanche Lachance et veuve de Françoix Xavier Pépin dit Lachance.

Les filles de Blanche Lachance, Georgette Plamondon et Lucille Plamondon de Saint-Sauveur, ainsi que l’époux de Lucille, Paul Garneau, à sa droite, forment la troisième rangée.

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Au temps des mariages doubles et des belles d’autrefois

Sur le parvis de l’église Saint-Sauveur, en ce 24 juillet 1944, les coiffes, chapeaux et parures des beaux jours étaient à l’honneur pour le mariage double de Gisèle et Lucille Plamondon, filles de Blanche Lachance et de Georges Plamondon.

Notez de plus la grande élégance masculine des hommes de l’époque, coiffés de leurs plus beaux chapeaux et habits.

Merci à Monique Brochu pour sa précieuse collaboration.

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