Quang Nguyen et sa soeur Ly, du restaurant Shogun, ont repris les rennes de la Tabagie L’Ouvrier, fermée depuis quelques années. Le dépanneur du 265, boulevard Charest Ouest, à l’angle de la rue Mazenod, rouvrira ses portes à la mi-février.
La Tabagie de l’Ouvrier reprend vie
Quang Nguyen et sa soeur Ly, du restaurant Shogun, ont repris les rennes de la Tabagie L’Ouvrier, fermée depuis quelques années. Le dépanneur du 265, boulevard Charest Ouest, à l’angle de la rue Mazenod, rouvrira ses portes à la mi-février.
« Les anciens proprios ne se sont pas occupés de leurs affaires… ils ont dû fermer. On est dans les travaux depuis décembre. On a refait les planchers, les murs, restauré les fiches d’air des réfrigérateurs et fabriqué des étagères », énumère Quang Nguyen, dont le beau-père est menuisier.
Ce sera en quelque sorte un petit patrimoine social et économique qui va de nouveau voir le jour, puisque le commerce avait ouvert ses portes en 1965. Bien des conversations ont dû s’y dérouler. « J’ai croisé une dame qui était habituée de venir prendre son café ici depuis 38 ans », souligne l’entrepreneur. L’auteure de ces lignes a pu voir aussi sur un vieux mur les numéros de téléphone de clients ayant une note de crédit à payer au dépanneur. « Les clients payaient quand ils avaient leur paie », indique Quang.
Évidemment, les produits de base vont occuper la quasi-totalité des étagères et des frigos. Pour l’instant, il est trop tôt pour connaître les gammes de bières qui vont s’y trouver. « Ça va bientôt se préciser; on va avoir notre permis d’alcool dans quelques semaines », assure Quang.
Très actifs dans le quartier
Les membres de la famille Nguyen, propriétaires de l’immeuble abritant le restaurant Shogun, sont bien enracinés dans le quartier. Outre des blocs appartements dans le secteur, ils possèdent aussi l’immeuble du bar Le Quartier Général.
À proximité de ces commerces, sur la côte d’Abraham, le restaurant Thang Long du Vieux-Québec leur appartient aussi. « Ça fait 22 ans qu’on fait de l’investissement. On a commencé avec notre mère », raconte Quang.
Plats pour emporter
Quant à savoir s’il y aura un comptoir de sushis ou de mets asiatiques à emporter au dépanneur, le commerçant se montre prudent. « On va y penser s’il y a une demande, mais ça prend un permis délivré par le MAPAQ (ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec). Traditionnellement, les sushis se mangent à la température ambiante », précise celui qui a appris l’art des sushis dans l’Ouest canadien.
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265, boul. Charest Ouest, Québec (Québec), G1K 1X5
265, boul. Charest Ouest Québec (Québec), G1K 1X5