Contes des Estuaires : Explorateurs cherchent cité idéale

Depuis janvier, des élèves du primaire du quartier Saint-Sauveur participent à une aventure de création peu commune, avec des élèves de Nantes, en France. Elle culminera en juillet par une présentation publique à la Marina Saint-Roch. Mais d'abord, une résidence de création-diffusion se déploiera au MLab Creaform du Musée de la civilisation du 15 au 27 mai.

<em>Contes des Estuaires</em> : Explorateurs cherchent cité idéale | 10 mai 2018 | Article par Suzie Genest

Crédit photo: Productions Rhizome

Depuis janvier, des élèves du primaire du quartier Saint-Sauveur participent à une aventure de création peu commune, avec des élèves de Nantes, en France. Elle culminera en juillet par une présentation publique à la Marina Saint-Roch. Mais d’abord, une résidence de création-diffusion se déploiera au MLab Creaform du Musée de la civilisation du 15 au 27 mai.

Un mystère à élucider, une ville à imaginer

Explorateurs Contes des Estuaires, c’est le volet jeunesse d’une « aventure transatlantique et transmédia entre Québec et Nantes » amorcée en 2016 par deux organismes : les Productions Rhizome (Québec) et Arkham sur Loire (Nantes). À la fois littéraire, visuelle, sonore et numérique, l’aventure compte sur des complices tels que l’école Sacré-Cœur, la Joujouthèque Basse-Ville, le Pignon Bleu, le Musée de la civilisation. Elle a débuté par une énigme :

« Avant Noël, on a découvert un coffre, puis un message mystérieux dans le quartier Saint-Sauveur. Nos discussions ont donné lieu à plusieurs hypothèses sur cette intrigante découverte… Pour élucider ce mystère, les jeunes de Québec collaboreront avec des jeunes de Nantes. »

Séance d’enregistrement de sons du quartier Saint-Sauveur avec l’artiste Étienne Baillargeon.
Crédit photo: Productions Rhizome

Après avoir créé et échangé leurs autoportraits, les jeunes Explorateurs ont produit une présentation sonore de leur quartier respectif et se la sont partagée. À partir de la description reçue de l’autre côté de l’océan, chaque groupe a dessiné rues, parcs, bâtiments. Animation en « stop motion », ateliers d’écriture, de découpage, de collage et de cartographie se sont enchaînés dans une visée ultime : imaginer la Cité idéale. L’écrivaine et médiatrice culturelle Hada López et l’artiste numérique Étienne Baillargeon ont accompagné les jeunes dans l’aventure.

Carte géante de la Cité idéale des jeunes Explorateurs du quartier Saint-Sauveur à Québec.
Crédit photo: Suzie Genest

Le 18 avril, les élèves de Québec et de Nantes se sont présenté une carte géante de leur Cité idéale, via Skype : voitures volantes non polluantes, jardins, forêts boréales et tropicales, bâtiments sertis de pétales de fleurs…  Au MLab Creaform du Musée de la civilisation dès le 15 mai, ils en créeront une maquette 3D, avec des professionnels de différentes disciplines. Les visiteurs du musée pourront observer le travail en cours, puis en voir le résultat et rencontrer les Explorateurs et leurs mentors les 26 et 27 mai.

Les Nantais Jérôme Fihey, créateur des Contes des Estuaires, Maxime Labat, médiateur scientifique, et Mickaël Lafontaine, artiste numérique, prendront part à cette résidence au MLab Creaform. Du côté des Québécois, outre Hada López et Étienne Baillargeon, l’équipe multi compte l’artiste visuel Jean-François Lahos ; les auteur.e.s Valérie Forgues, Catherine Dorion et Michel Pleau ; l’auteur-illustrateur de BD Richard Vallerand ; l’urbaniste Marc Boutin; le sociologue Guy Sioui Durand; Marie-Lamonde Simard de la Joujouthèque ; le journaliste Mickaël Bergeron ; Etienne Grandmont, intervenant en mobilité durable et aménagement urbain.

La clé de l’énigme…

L’aventure des jeunes Explorateurs a son propre journal : L’Hypérion, distribué notamment aux parents des élèves. On peut y suivre le projet, mais aussi y trouver des éléments de l’histoire du quartier Saint-Sauveur. Monsaintsauveur y a d’ailleurs collaboré, grâce aux « Saviez-vous que » du chroniqueur historien Dale Gilbert.

L’Hypérion, c’était aussi le nom d’un bateau qui effectuait la traversée Nantes-Québec au 19e siècle. Y serait montée, en 1860, une journaliste française nommée Charlotte Sémafore, liée au mystérieux coffre et au message retrouvés à Saint-Sauveur avant Noël… Elle était en compagnie du botaniste québécois Alcide Lachance, personnage pivot des débuts de l’aventure transatlantique et transmédia Québec-Nantes en 2016.

Du 12 au 14 juillet, lors d’un événement à la Marina Saint-Roch, le public découvrira la clé du mystère élucidé par les jeunes Explorateurs. Et peut-être celle de la Cité idéale…

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On peut suivre Explorateurs Contes des Estuaires en ligne au https://www.les-explorateurs.net/

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