Clocher de l'église Saint-Sauveur : objectif de 100 000 $ et plus | 10 avril 2018 | Article par Véronique Demers

Jean Picher, curé de Saint-Roch - Saint-Sauveur.

Crédit photo: Véronique Demers

Clocher de l'église Saint-Sauveur : objectif de 100 000 $ et plus

Le curé de la paroisse Saint-Sauveur Jean Picher et le comité de financement du clocher de l’église Saint-Sauveur rencontreront la Ville de Québec et le Conseil du patrimoine religieux ce vendredi, afin de déterminer le scénario le plus réaliste pour l’avenir dudit clocher, démonté l’automne dernier pour des raisons de sécurité. Entre-temps, des activités de financement se sont mises en branle.

Une campagne de financement populaire, Opération clocher Saint-Sauveur, vient d’être lancée pour recueillir au moins 100 000 $, afin d’éponger la dette encourue par la fabrique (85 000 $) et des coûts de travaux. Toutefois, la fabrique a pu amasser 35 000 $ grâce à divers donateurs.

Quatre scénarios de 40 000 $ à 1,5 M $

Depuis la mi-mars, quatre scénarios ont été envisagés pour la sauvegarde du clocher de l’église Saint-Sauveur, en collaboration avec l’architecte responsable du dossier, Gilles Duchesneau.

Le premier scénario, s’élevant à 1,5 M $, consiste à remonter le clocher tel qu’il était au départ. Ces travaux majeurs permettent de refaire à nouveau la structure portante, en bois et en métal, avec de nombreuses pièces à ajuster. Le deuxième scénario, coûtant environ 900 000 $, est d’enlever la section la plus lourde du clocher et de conserver les deux sections supérieures.

Le comité de financement du clocher de l'église Saint-Sauveur.
Crédit photo: Véronique Demers

Le troisième scénario, évalué entre 350 000 $ et 400 000 $, consiste à remonter seulement le petit dôme, qui pèse 10 000 livres, et à remettre  en place la croix au-dessus (tout comme dans les autres scénarios). Enfin, le quatrième scénario est de laisser le toit tel quel, de l’entourer de tôle et de le consolider, tout en ajoutant la croix.

« Ça coûterait environ 40 000 $ avec deux motifs possibles de croix. Mais ce scénario nous permettrait d’envisager ultérieurement une autre solution ou d’amasser l’argent nécessaire pour remonter intégralement le clocher beaucoup plus tard », explique le curé Picher.

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Richesse patrimoniale

Questionné à savoir quel est véritablement le scénario qu’il privilégierait, le curé de Saint-Roch–Saint-Sauveur s’est montré très prudent.

« On n’a pas fait de choix encore. On veut faire des efforts pour que le clocher nous rassemble encore. C’est une richesse patrimoniale du quartier. Le Diocèse de Québec a aussi son implication dans le projet », a-t-il commenté.

La fabrique de Saint-Sauveur a mis en place quatre activités-bénéfice afin d’amasser des fonds pour son clocher d’église. « Un clocher, ce n’est pas juste un signe religieux, mais une référence visuelle et historique dans l’ensemble d’un quartier populaire », a souligné le président du comité de financement, Jaques Gauvin.

Rappelons que 837 000 $ ont déjà été investis dans le clocher de Saint-Sauveur (démontage, consolidation, etc.).

4 activités-bénéfice pour le clocher de Saint-Sauveur

  • Cocktail-bénéfice le 9 mai à 18 h : information au 418 525-7550.
  • Défilé le 26 mai dans le quartier Saint-Sauveur (marche, course ou vélo) : formulaire disponible au 215, rue des Oblats.
  • Appel aux commerçants du quartier Saint-Sauveur : produits ou événements-bénéfice. La microbrasserie Le Griendel a créé pour l’occasion la bière Kolsch du clocher, dont une partie des revenus sont versés au profit du clocher.
  • Campagne de sociofinancement : sur GoFundMe 

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