Le mois d’août signifie pour certains une période de réactions allergènes. C’est bel et bien à partir de ce huitième mois que les épis d’herbe à poux créent leur pollen, faisant vivre le cauchemar à 16% d’entre nous. Comme ils peuvent créer 8000 graines par plant, ce n’est qu’une question de temps avant qu’un terrain n'en soit infesté.
Une brigade contre l’herbe à poux
Le mois d’août signifie pour certains une période de réactions allergènes. C’est bel et bien à partir de ce huitième mois que les épis d’herbe à poux créent leur pollen, faisant vivre le cauchemar à 16% d’entre nous. Comme ils peuvent créer 8000 graines par plant, ce n’est qu’une question de temps avant qu’un terrain n’en soit infesté.
La Ville de Québec a mis en place une campagne de sensibilisation et d’action axée sur l’herbe à poux. Pour le troisième été, une brigade d’herbe à poux, constituée d’une jeune équipe dynamique de Craque-Bitume, a sillonné le territoire de la Ville de Québec pour nous mettre en garde contre ces malfaiteurs végétaux et les détrousser.
À ce jour, la brigade a arraché pas moins de 35 000 plants d’herbe à poux et semé 3,5 kilogrammes de trèfles dans le cadre de corvées. L’une d’elles a eu lieu le 1er août, avec des citoyens, aux abords du jardin communautaire Tourne-Sol, propriété des sœurs Augustines.
La brigade a animé une trentaine d’ateliers de sensibilisation dans plus d’une dizaine de camps de jour. On a aussi pu la voir dans des contextes comme le Rallye Saint-Roch du samedi 4 août et le Marché Limoilou du dimanche 5 août. Elle a également distribué des plants dans plus de 26 bibliothèques.
Traquer l’herbe à poux
Comment reconnaître l’herbe à poux? C’est une plante qui prend de l’ampleur sur les terrains pauvres comme celui appartenant aux Augustines, qui sert de dépôt de neige en période hivernale. Ses feuilles découpées peuvent faire penser à celles de la carotte; sa tige est poilue. À maturité, un épi de fleurs est visible à son sommet.
Contrairement à l’herbe à puce (à ne pas confondre!), elle est sans danger pour la peau, donc manipulable. La contrer est bien simple : il suffit de l’arracher. Si la colonie est importante, des tontes régulières feront le travail. Il est à noter que si l’herbe à poux a déjà entamé sa période de floraison, il faudra en disposer dans un sac robuste mis aux ordures, pour éviter sa propagation. Favoriser la biodiversité sur les terrains aide également à contrer cette nuisance. C’est pourquoi du trèfle a été semé lors de corvées d’arrachage, comme au terrain des Augustines.
La Ville de Québec, qui prend l’herbe à poux au sérieux, interdit dans sa réglementation sur les nuisances « à toute personne de créer ou de laisser subsister ce qui pourrait affecter la santé ou l’environnement sur le territoire de la Ville ». On s’attend donc à ce que la brigade poursuive sa mission l’été prochain et même en fasse davantage en étant bien outillée.
Pour plus d’information sur l’herbe à poux, on peut visiter le site de la Ville de Québec.
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