Le transport, thème récurrent de 2017

Qu’est-ce qui a retenu l’attention à Québec en 2017 ? À partir de nos publications, revoyez l’année 2017 dans les différentes sphères de la vie à Québec.

Le transport, thème récurrent de 2017 | 31 décembre 2017 | Article par Céline Fabriès

Crédit photo: Céline Fabriès

Qu’est-ce qui a retenu l’attention à Québec en 2017 ? À partir de nos publications, revoyez l’année 2017 dans les différentes sphères de la vie à Québec.

Transport en commun

Les usagers du Réseau de transport de la Capitale (RTC) l’ont échappé belle l’hiver dernier. En effet, les chauffeurs du RTC ont menacé de déclencher la grève s’ils n’obtenaient pas de meilleures conditions de travail de la part de leur employeur. Pour mettre la pression, les chauffeurs ont éteint les écrans permettant aux usagers de suivre les arrêts pendant leur trajet. Par la suite, un avis de grève générale illimitée a été déposé début mars. Pendant plusieurs jours, le syndicat des chauffeurs et le RTC ont négocié pour finalement en arriver à une entente le 10 mars.

Régis Labeaume l’a avoué il y a quelques jours, le réseau actuel du transport en commun est arrivé à son terme. La Ville de Québec doit absolument intégrer un mode de transport structurant afin de désengorger les autobus sur certains parcours, en particulier en Haute-Ville où l’achalandage est à son maximum. Mais il en aura fallu du temps pour arriver à ce résultat et se diriger vers un tramway comme mode de transport structurant.

Au début de l’année, l’administration Labeaume privilégiait un SRB avec un tracé sur Charest. Finalement, devant l’impopularité de ce choix et l’abandon du côté de Lévis, Régis Labeaume a mis de côté le SRB puis l’a enterré complètement.

Élections municipales

Même si la campagne électorale a commencé officiellement le 22 septembre, plusieurs thèmes ont été abordés dans les mois précédents l’élection. Le transport en commun, bien sûr, avec le projet de Démocratie Québec de doter Québec d’un plan de mobilité intégré et d’un tramway. Malheureusement pour le parti d’Anne Guérette, cela n’a pas suffi pour convaincre les électeurs. Démocratie Québec a élu un seul conseiller municipal, Jean Rousseau, dans Cap-aux-Diamants et a terminé 3e dans la course à la mairie avec seulement 14,64 % des votes, et Anne Guérette a quitté la vie politique.

Québec 21, créé six mois avant les élections et dirigé par Jean-François Gosselin, a également misé sur le transport avec le 3e lien à l’Est comme principal thème pour se démarquer de Régis Labeaume. Québec étant réputée pour être une ville où la voiture est reine, Jean-François Gosselin pensait bien tenir le sésame lui ouvrant toutes grandes les portes de l’Hôtel de Ville. Quelle désillusion pour Québec 21 le 5 novembre. Aucun élu au centre-ville, mais le résultat est tout à fait logique : les candidats connaissaient très mal les enjeux de leur district et ils ont refusé de participer aux différents débats. Et dans les banlieues, Québec 21 a réussi à faire élire à l’arraché seulement deux conseillers, Stevens Mélançon et Jean-François Gosselin.

L’incapacité des deux partis d’opposition à aller chercher des voix dans tous les districts a facilité la campagne électorale de Régis Labeaume. Celui-ci s’est même permis d’être un brin “pantouflard”, donnant l’impression d’être parfois lassé de la politique et de ne pas tenir tant que ça à être réélu pour un 4e mandat. Le maire sortant s’est présenté devant les électeurs en refusant de geler les taxes des commerçants et sans proposition pour un futur mode de transport structurant.

Mais, comme le dit le proverbe, il faut se méfier de l’ours qui dort. Élu depuis dix ans, Régis Labeaume connaît parfaitement les rouages de la politique municipale et les différents dossiers de SA ville. Élu avec 55,30 % des voix, Régis Labeaume a les coudées franches pour mettre en place les politiques présentées pendant la campagne.

Participation citoyenne

Dans La Cité-Limoilou, les conseils de quartier participent activement à la vie de quartier. Lorsqu’ils ne sont pas d’accord avec des projets immobiliers, les citoyens peuvent réclamer un référendum. Les lois 109 et 122 donnent de nouveaux pouvoirs aux villes. Régis Labeaume souhaite abolir les référendums, les conseils de quartier sont contre. Que se passera-t-il avec les référendums ?

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Entre temps, la Ville de Québec a créé un nouveau service d’interaction citoyenne dont dépendent les conseils de quartier. Il y a quelques semaines, la Ville a gelé les budgets d’initiative des conseils de quartier, mais devant le tollé, la Ville a reculé. On parle de 5 500 $ par année pour des projets d’initiative afin d’améliorer la vie de quartier. Un comité de travail a également été créé par les élus afin d’établir le rôle des conseils de quartier.

Les « Mon » se regroupent pour créer Monquartier

Pendant un an, l’équipe a travaillé sur la refonte complète des sites et la création d’un nouveau site, Monquartier. Celui-ci a été mis en ligne en mai.

D’autre part, les « Mon » doivent faire face à une réalité économique difficile comme l’ensemble des médias. Google et Facebook grugent 90 % de nos revenus publicitaires. Plusieurs commerçants, organismes et entreprises de Limoilou, Montcalm, Saint-Roch et Saint-Sauveur nous soutiennent, un grand merci à vous sans qui les « Mon » n’existeraient pas. À ceux qui n’ont pas encore rejoint la grande communauté des « Mon », nous avons besoin de vous pour poursuivre notre travail.

De plus, afin d’augmenter les revenus et continuer à pouvoir vous donner, chers lecteurs, une information hyperlocale, Monquartier en boîte propose des produits des commerçants locaux et un service de livraison.

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