On a l'impression que ça fait des lustres que Vincent Lamontagne, Alexandre Gaumond, Olivier Savary et Martin Parrot opèrent le Griendel dans l'édifice de l'ancienne Union Commerciale tellement la microbrasserie s'est intégrée au quartier, comme si elle avait toujours dû être là. Pourtant, c'est ce week-end que la jeune entreprise souffle sa première bougie. À cette occasion, je me suis entretenue avec Martin Parrot pour faire un bref survol de la première année.
Un pari ambitieux
La première réflexion que je me suis faite en entrant chez Griendel la première fois, c'est que le lieu était immense. Quel pari ambitieux ! Quand je le mentionne à Martin Parrot, il sourit :
C'était plus gros qu'on pensait comme projet. Mais on s'en est rendu compte seulement 3-4 semaines après l'ouverture ! »
L'équipe a donc mis les bouchées doubles et relevé le défi. À preuve, le Griendel tire définitivement son épingle du jeu sur le circuit des microbrasseries de la ville avec sa sélection de bières qui nous surprend sans cesse. Le lieu se double aussi définitivement d'une dimension culturelle : les conférences s'y succèdent, tout comme les lancements et les dégustations. Saint-Sauveur semble avoir adopté spontanément le Griendel, et la microbrasserie lui rend bien cet attachement. « Le quartier nous a beaucoup aidé », affirme Martin.
Un premier tour de roue
Quand on demande à Martin quelle aura été leur surprise cette année, il répond sans hésiter que c'est le Festival d'été. La saison chaude a été plus lente que l'équipe ne l'avait escompté, mais la période du FEQ a été spécialement achalandée, avec des files d'attente à l'extérieur s'étirant parfois jusqu'aux petites heures. « Ça a fait notre été », s'étonne Martin.
Des projets pour la deuxième année
N'allez pas croire toutefois que l'équipe va se croiser les bras suivant le succès de cette première année. Les projets abondent, et ça bougera encore beaucoup chez Griendel, à commencer par le menu qui sera revu dès la mi-novembre.On mettra entre autres davantage l'accent sur l'ardoise, les plateaux seront repensés et le tartare variera selon les arrivages – voilà qui permettra une belle marge de manoeuvre aux cuisines. Pour ceux qui, comme moi, s'inquiètent de la poutine Griendel, Martin nous rassure : la poutine signature du Griendel est là pour rester ! (Si vous n'y avez pas encore goûté, faites-le vite : c'est LA meilleure poutine en ville, à mon humble avis.)Le système de brassage est aussi dans la mire de l'équipe. Les installations sont en place, prêtes à recevoir les cuves, et c'est un dossier qui avance. On se croise les doigts pour cette année !Avec la bière brassée spécialement pour le 18e anniversaire du groupe Mute et disponible en canette, le Griendel marquait une première dans sa courte histoire – on peut s'attendre à voir davantage de cannes porter la signature Griendel au cours de la prochaine année.La micro souhaite aussi continuer à sortir ses créations, souvent offertes dans certains lieux de Montréal que l'équipe affectionne particulièrement, comme L'Isle de Garde.Enfin, Griendel va continuer à s'impliquer dans son quartier, en offrant entre autres un potage à la courge au traditionnel Tailgate de la Parade des jouets, en travaillant doucement des collaborations avec le Pantoum et en accueillant au début décembre un Marché de Noël qui regroupera des artistes, artisans et designers de Saint-Sauveur.On peut conclure que le Griendel n'aura pas volé son succès mais y aura plutôt travaillé de façon constante et diligente !
Nos souhaits d'anniversaire pour le Griendel...
À l'occasion de ce premier anniversaire, outre souhaiter longue vie à notre microbrasserie de quartier, nous lui souhaitons aussi une belle terrasse, histoire de mieux profiter de l'été dans Saint-Sauveur !Vous voulez passer leur souhaiter bonne fête ?Consultez les détails des festivités pour l'occasion, qui s'y tiennent aujourd'hui, vendredi 21 octobre, et demain, samedi 22 octobre !