Fabriquer des chaussures dans Saint-Sauveur, une affaire de famille
Source : Le Carillon (journal du Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur). Par Émilie Lapierre-Pintal. Mai 2016.
Dans les années 1910, l’industrie du cuir et de la fabrication de chaussure est un des principaux gagne-pain des familles de la Basse-Ville de Québec. De nombreuses tanneries et manufactures ont pignon sur rue dans Saint-Roch et Saint-Sauveur. Emboîtant le pas au mouvement d’industrialisation des villes québécoises de l’époque, la fabrication des chaussures se mécanise rapidement.
Une main d’œuvre nombreuse et à rabais
Ces nouvelles manufactures ont besoin d’une main d’œuvre abondante, qu’elles paieront à bas prix. Les travailleurs, et plusieurs travailleuses, de la Basse-Ville et des campagnes entourant la ville accepteront ces emplois rudes sur les lignes de production.En 1910, le salaire moyen d’un ouvrier est de 12 $ à 14 $ par semaine, ce qui est souvent insuffisant pour couvrir le loyer, la nourriture et le chauffage. De leur côté, les femmes et les enfants (de plus de 14 ans) travaillent pour des salaires beaucoup plus bas que les hommes. (…)Lire la suite : Fabriquer des chaussures dans Saint-Sauveur, une affaire de famille (p. 4).
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