Saint-Sauveur ; Désert ou incubateur culturel

Source : Le Carillon (journal du Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur). Par Antoine Verville. Novembre 2015.

Dans le dossier du Centre Durocher et de la Maison de la culture de Saint-Sauveur, notre quartier a été qualifié de désert culturel. L’usage de cette expression est étonnant si on se fie à la diversité et à l’originalité des artistes qui s’y sont installés et prend cependant tout son sens quand on s’attarde aux infrastructures culturelles.

(…) Faisons l’inventaire. Le quartier compte trois écoles de danse, dont la nouvelle venue Port-O-Swing, de même que deux théâtres soit le  Petit Théâtre de Québec et le théâtre du Gros Mécano. En matière de mode, Mode é Arto s’est établi l’an dernier et des designers et artisans textiles y ont aussi élu domicile tel que Myco Anna, Cœur de Loup, Cœur de maille, etc. S’ajoutent à cela des boîtes d’architecture comme G4 Architecture, et d’autres de design et graphisme tel que Criterium, Caméléon, Le Coin. Il y a aussi une diversité de galeries d’art, dont la surprenante Le Mur Insolite, dédiée au Dark art. En plus des galeries, des collectifs d’artistes et des ateliers privés se comptent en grand nombre.Viennent compléter le portrait des lieux originaux comme l’Espace Pente douce, première galerie d’art en plein air à Québec ou encore l’éclectique atelier de sculpture la Pierre des Ancêtres.Sur la scène musicale, des artistes de la relève de Québec se produisent au complexe de création musicale alternatif le Pantoum. Jeunes musiciens du monde (JMM) permet quant à lui de développer les talents musicaux de jeunes issus de milieux à risque.La diversité et l’originalité des artistes et artisans de Saint-Sauveur le qualifient pour le titre d’incubateur culturel de la ville de Québec. Pourquoi alors qualifier Saint-Sauveur de désert en la matière ? (…)[ Tout l’article (p. 3). À lire aussi : À lire aussi : Maison de la culture : Louise Sicuro encourage les citoyens. ]