Poésie : Valérie Forgues met sa plus belle robe
Source : Le Devoir, Hugues Corriveau, 25 avril 2015 Obsessif, l’hiver. Le froid aux os, l’engelure à l’âme. Terrible saison des immobilités tragiques. Et au centre du blanc, un couple au bord du gouffre. Ce couple-là toujours tenté par une défenestration envoûtante, ou par l’abîme au bord de la falaise, ou par la terre qui s’ouvre sous les pieds. Aimer, tomber. Et derrière ce froid, Anne Hébert veille, investit profondément la parole de Valérie Forgues [qui habite le quartier Saint-Sauveur], à ce point qu’on pourrait craindre la sienne occultée par la figure tutélaire. Et pourtant non, pas vraiment, tellement on assiste ici à une osmose assumée qui grandit le souffle investi par cette Robe pour la chasse. (…)[ Tout l’article ]
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