On a tous besoin d’un peu de Maxime Robin dans notre vie

Maxime-RobinIl y a de ces personnes qui énergisent une pièce par leur simple présence : Maxime Robin est l’une d’elles. Dès qu’il arrive quelque part, impossible de le rater – du haut de ses plus de 6 pieds, blond et barbu comme un Viking, il faut avouer qu’il passe difficilement inaperçu. Ça pourrait s’arrêter là, mais ça ne fait que commencer, car personne ne peut s’empêcher d’entamer la conversation avec lui… Ou est-ce Maxime qui parle à tout le monde? Peu importe, car tout ça se termine toujours par un grand éclat de rire et tout le monde poursuit sa journée sourire aux lèvres!Alors qu’il poursuit ses études à la maîtrise en cinéma à Montréal, Maxime décide de donner une chance à un rêve d’adolescence, essentiellement pour ne pas avoir le regret de ne pas avoir essayé : il passe les auditions de toutes les écoles de théâtre, pour finir par celle du Conservatoire d’art dramatique de Québec… où il est accepté!La-Chatte-sur-un-toit-brûlant-4Depuis, il laisse sa signature sur diverses scènes de la ville : tout d’abord à Premier Acte avec La Vierge Folle et les pièces Viande, Iphigénie en auto et Photosensible, puis avec l’éclatante mise en scène de La Chatte sur un toit brûlant à La Bordée, sans oublier son hilarante et marquante prestation en shorts de jogging dans Chante avec moi au Trident.maxime-robinEn assistant à une représentation de La Cerisaie du Théâtre des Fonds de Tiroirs qui se tenait dans le parc Notre-Dame-de-Grâce dans le quartier Saint-Sauveur, il tombe en amour avec le quartier, et plus particulièrement ce secteur. Jour après jour, il passe devant l’église et traverse le parc, jusqu’à ce que l’église soit détruite. Est-ce que Maxime allait se résigner devant cette disparition? C’est mal le connaître… Alors qu’il passe devant les décombres de l’église un soir, il aperçoit un grand vitrail circulaire, intact. Il n’en fallait pas plus pour qu’il s’en empare et le roule tout le long de la côte Salaberry, jusqu’à son appartement dans Montcalm.Était-ce un présage? Maxime habite aujourd’hui un condo dans Saint-Sauveur, tout juste à côté de cet emplacement, et il compte bien y installer le vitrail, qui retrouvera ainsi un peu son lieu d’origine.

Ses coups de cœur du quartier

  • Le clocher de l’église Saint-Sauveur, sur des Oblats, dont l’horloge illuminée au haut du clocher guide ses pas la nuit tombée – Maxime le surnomme d’ailleurs “le minaret”.
  • Lors des matches des Capitales, la clameur de la foule qu’il entend au loin lorsque ses fenêtres sont ouvertes.
  • La grande quantité de produits bios disponibles au Métro de Marie-de-l’Incarnation.
  • La buvette Le renard et la chouette.

Ses souhaits pour Saint-Sauveur

  • Une épicerie un peu plus centrale et accessible – la fermeture de plusieurs dépanneurs de quartier laisse un vide.
  • Un peu plus d’arbres, ou un effort de verdissement.
  • Une plus grande période d’ouverture pour le marché public de Saint-Sauveur.

Ses projets : Saint-Sauveur, un tremplin pour le monde

S’il a déposé ses pénates à Saint-Sauveur, Maxime a toujours une folle envie de découvrir le vaste monde. Ainsi, au moment où vous lirez ces lignes, il sera à faire une Reese Whitterspoon de lui-même en arpentant la Appalachian Trail en solitaire pour 3 semaines.Et s’il partira ensuite à la découverte de Toronto pour quelques mois, il sera de retour à Québec pour l’édition 2015 des Contes à passer le temps, avec La Vierge Folle.Si vous voulez vous aussi un peu de Maxime Robin dans votre vie, il faudra donc l’attraper au passage, car il y a de fortes chances que la prochaine année soit très mouvementée pour le grand blond!

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