Les limites du logement social
Source : Le Devoir, Isabelle Porter, 23 juin 2015
Les programmes actuels en logement social au Québec sont dépassés, et on rate une occasion de loger certaines des personnes les plus en détresse de la société, plaide le coordonnateur d’un organisme communautaire de Québec.
« On ne choisit pas les bonnes personnes », déplore Mario Bousquet, de l’organisme Clés en main, qui aide les personnes avec des problèmes graves de santé mentale à se loger. Le programme qui sert à financer les logements sociaux au Québec — Accès Logis — « n’est pas adapté aux réalités », selon lui. « Ça coûte énormément d’argent et ce qui arrive actuellement, c’est qu’ils sont vides ! »Clés en main aide les gens avec des problèmes lourds à se loger en servant d’intermédiaire entre eux et les propriétaires. Il aide ces personnes à se loger et assure ensuite un suivi pour sécuriser tout le monde. (…)
Des locataires dont personne ne veut
Son discours est complètement en porte-à-faux avec les groupes sociaux en logement les plus connus, comme le FRAPRU, qui réclame au contraire qu’on construise davantage de logements sociaux.Le FRAPRU a souvent dénoncé le recours au PSL, entre autres parce qu’ils constituent des subventions au privé et qu’on risque de soutenir des propriétaires négligents. (…)[ Tout l’article. À lire aussi : Logement social : le milieu réagit. En complément : Inauguration du projet Sherpa au cœur de Saint-Roch. ]
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