«J’ai senti que ma profession était menacée» -Perrine Gruson
Source: Le Québec Hebdo, Thaïs Martel, 8 janvier 2015 Mercredi, environ 11h30, heure de Paris. Deux hommes habillés de noir et cagoulés, armés de fusils d’assaut de type Kalachnikov, font irruption dans les locaux du journal satirique Charlie Hebdo, connu internationalement pour avoir publié les caricatures de Mahomet. L’attentat fait 12 morts et 11 blessés et, surtout, choque tout le monde, à commencer par les Français et les journalistes. Perrine Gruson est les deux à la fois. La journaliste de Québec Express [résidente du quartier Saint-Sauveur] réagit à l’horreur.«Paris c’est ma ville, j’y suis née. J’ai habité longtemps dans le 12e Arrondissement, juste à côté. Mon père travaille dans le 11e. Je me suis sentie concernée et je me suis demandé s’il allait bien», commence la jeune femme. Voilà pour son côté français. Quant à la journaliste en elle, elle a également été secouée. «Quand on est journaliste, on a des choses à dire. J’ai senti qu’on voulait nous en empêcher; j’ai senti que ma profession était menacée.» (…)[ Lire la suite ]
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