C’est Laurence de Monlimoilou.com qui a eu l’idée d’un « échange culturel ». Le projet, c’était que je lui fasse visiter Saint-Sauveur et qu’elle me fasse visiter Limoilou. J’ai trouvé ça vraiment bat, alors j’ai tout de suite accepté.
Face à face Saint-Sau – Limoilou, 2e partie : tourisme à Hedleyville
C’est Laurence de Monlimoilou.com qui a eu l’idée d’un « échange culturel ». Le projet, c’était que je lui fasse visiter Saint-Sauveur et qu’elle me fasse visiter Limoilou. J’ai trouvé ça vraiment bat, alors j’ai tout de suite accepté.
« C’est quoi pour toi, Limoilou ? », me demande Laurence. Des ruelles arrière, que tout le monde veut utiliser, mais que personne ne veut déneiger, des gardes en lame de patin et un cégep de poteux…Plein de préjugés, le gars. Ça trahit mon âge. N’empêche, quand le Cégep de Limoilou a rejeté la grève étudiante, ça m’a vraiment perturbé. Qu’est-ce qui se passe avec Limoilou ? C’est fini le quartier populaire. SVP Laurence, rassure-moi.
Limoilou, c’est grand. Pour la visite, on décide donc de rester dans le coin de Laurence : Hedleyville. C’est dans le bas de Limoilou, près de la rivière Saint-Charles et aux alentours de la 3e Rue. C’était le village qu’il y avait là avant qu’il soit regroupé pour faire Limoilou.
Dès le début, Laurence veut m’impressionner. Au premier arrêt, il y a une tête de poupée accrochée sur un poteau. Ça doit être un genre de projet artistique, je ne sais pas trop. Je l’ai baptisée Peggy. Moi, ça me donne plus le feeling d’un sortilège vaudou.
On continue notre marche vers le sud. Direction le parc Iberville, au bord de la rivière. Sur notre chemin, la Coopérative La Patente. Un atelier où on peut partager les outils et apprendre à s’en servir. Ébénisterie, soudure, tricot, électronique, etc. Une belle découverte.
Retour vers le nord, Laurence veut me montrer le Centre Horizon. Ils annoncent du bowling et des galas de lutte. Avant d’arriver, on pique par une ruelle. J’adore, ça fait Limoilou pour vrai. Mais là, en écorniflant dans les cours, je tombe sur le cousin de Peggy. Sauf que lui a été transformé en zombie. Je pense que c’est une histoire de grigri ou de magie noire.
On serpente entre les rues et les ruelles. Je croise plein de maisons et des bâtiments intéressants. L’ancienne école du village, une vieille caserne de pompiers, des plates-bandes entretenues avec amour. Je découvre des commerces surprenants de scies à chaîne ou de taximètres, vraiment pratiques. On croise aussi des petits bijoux de curiosité : un faux musée du garage White Rose, la vitrine de Chabot Détective privé, un monsieur en camisole qui se demande ce que je fais avec ma caméra et, preuve que j’avais raison, un arbre qui a bouffé une clôture en fer forgé. Si c’est pas de la sorcellerie ça, qu’est-ce que c’est, hein ?
Notre promenade ne serait pas complète sans un tour à la Plaza Limoilou, au coin de la Canardière et de la 3e Avenue. Laurence veut aussi me montrer une petite ruelle transformée : le parc Roland-Asselin. Une très bonne idée. Il faut aussi des places pour les enfants dans un quartier.
Finalement, il n’y a pas juste le Vieux-Québec pour jouer les touristes. Je suis rassuré, Limoilou, c’est très cool. Tout content, je m’achète un t-shirt avec Paris, Londres, New York, Limoilou écrit dessus. En arrivant chez moi, je me rends compte que c’est 3Rivières au lieu de Limoilou qui est écrit.
Je pense qu’on m’a jeté un sort…
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