L'aménagement d'un corridor rapide pour autobus obligera le Réseau de transport de la Capitale (RTC) à acquérir des bâtiments à plusieurs endroits du parcours pour mieux les démolir et les remplacer par de nouvelles voies de circulation. Des centaines de logements et des dizaines de commerces sont menacés de disparition.
L'avenue Eugène-Lamontagne dans Limoilou, qui correspond au prolongement de la 18e Rue et rejoint le boulevard Wilfrid-Hamel devant ExpoCité, est l'une des artères les plus touchées. (...)Le croisement des boulevards Charest et Langelier est un autre lieu promis à un grand réaménagement. Sur les plans dessinés pour le SRB, les bâtiments donnant sur le boulevard Charest sont éliminés dans tout le segment allant de la rue Sinaï au boulevard Langelier. Cela inclut des logements sociaux, un atelier mécanique et le Bistro du Quartier. Sur Langelier, les acquisitions se poursuivent jusqu'à la rue Demers. Au total, une dizaine d'immeubles sont visés, soit l'équivalent de 71 logements.
Le Coin de la patate menacé
De l'autre côté de la rue, le poste d'essence désaffecté et même le Coin de la Patate sont rayés de la carte et remplacés, sur plan, par de nouveaux bâtiments que l'on devine plus denses. (...)
Avec des pincettes
Selon Mireille Plamondon, porte-parole de la Ville de Québec, il faut prendre ces projections avec des pincettes, car elles ont été élaborées en fonction d'un SRB électrique. Or, l'emprise d'un SRB - peu importe le type : de base, fiabilisé, électrique ou évolutif - est toujours plus large que celle d'un tramway, donc plus gourmande en terrains. (...)[ Tout l'article. À lire aussi : Transport collectif : le service rapide par autobus moins coûteux que le tramway. ]