Consultation publique : unanimité pour Griendel
Ce mercredi à la consultation publique concernant le zonage du 195 rue Saint-Vallier Ouest, adresse de la future Brasserie artisanale Griendel, les membres du Conseil de quartier de Saint-Sauveur se sont prononcés unanimement en faveur de la modification de la réglementation, donc du permis de bar.
Des quelque 45 personnes qui s’étaient déplacées, six se sont présentées au micro, en plus du requérant, du propriétaire de l’immeuble et de l’architecte. Cinq des six ont exprimé des avis favorables, sinon fort enthousiastes, quant à l’arrivée de Griendel sur l’artère commerciale. Elles se sont réjouies de voir l’édifice enfin rénové et occupé, de compter un nouveau lieu de socialisation dans le quartier, d’attirer le tourisme brassicole… et de cesser d’envier Saint-Roch pour ses bières.Estimant pour sa part qu’une brasserie, un bar, une taverne et un bar à vin à proximité suffisaient, la sixième s’est inquiétée du bruit que pourraient causer les clients en sortant fumer. Martin Parrot, l’un des associés de la Brasserie Griendel, et la conseillère du district Chantal Gilbert se sont faits rassurants. Ils ont expliqué que la clientèle des microbrasseries est constituée essentiellement d’adeptes des bières de qualité plutôt que de beuveries, et que les établissements de ce type, par exemple La Barberie dans Saint-Roch, ne suscitent guère de plaintes du voisinage.Le propriétaire de l’immeuble, François Brisson, a indiqué qu’il n’aurait pas accueilli la brasserie si elle avait menacé la quiétude nocturne de ses onze locataires, d’autant plus que ces derniers lui rapportent davantage de revenus que le rez-de-chaussée. Il a ajouté être propriétaire de l’immeuble du quartier voisin qui abrite le Café Babylone, où sont présentés des spectacles, et n’avoir jamais de doléances des autres occupants.Il n’y aura ni spectacle ni piste de danse à la Brasserie Griendel. Au terme du processus, le zonage modifié autorisera un usage du groupe C21 débit d’alcool, avec possibilité de restauration. Martin Parrot a rappelé qu’il y aura de fait « de la bouffe » à la brasserie, et que cette dernière comptera 125 places assises. Désireux de s’intégrer pleinement dans la vie du quartier et participer à son dynamisme économique et culturel, lui et ses associés ont déjà amorcé des discussions en vue de collaborations, notamment avec le Marché Saint-Sauveur.
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